Lecourant va dans une seule direction jusqu’à ce que tous les spots soient alimentĂ©s. Si un seul spot est cassĂ©, le circuit du courant est rompu et toutes les LED s’éteignent. Cependant, les spots LED les plus modernes permettent de remĂ©dier Ă  ce problĂšme. Ces spots sont dotĂ©s d’un pont qui, en cas de panne, permet au courant de Parexemple, si nous parlons du mĂȘme schĂ©ma, le court-circuit Il peut Ă©galement se produire si l'isolation est rompue au moins un fil, et qu'il touche le sol. Dans ce cas, le courant de l'alimentation suivra le chemin de moindre rĂ©sistance, Ă  savoir dans le sol, ayant une capacitĂ© Ă©norme. Dommages Ă  l'isolation des deux conducteurs et leur contact conduira au mĂȘme Lescircuits capacitifs RC. La bobine et le condensateur ont un point en commun : ils s'opposent tous les deux par leur rĂ©actance au passage d'un courant alternatif. Il n'en demeure pas moins qu'ils se distinguent par le dĂ©phasage qu'ils provoquent entre la tension et le courant, lequel est diffĂ©rent de l'un Ă  l'autre. Lefonctionnement. Une AMAP naĂźt en gĂ©nĂ©ral de la rencontre d'un groupe de consommateurs et de paysans (ou artisans transformateurs) prĂȘts Ă  entrer dans la dĂ©marche. Ils Ă©tablissent entre eux un contrat pour une (on distingue en gĂ©nĂ©ral 2 saisons de production : printemps / Ă©tĂ© et automne / hiver), selon les modalitĂ©s suivantes : - Les pannes Ă©lectriques sont des phĂ©nomĂšnes courant qui peuvent nous surprendre Ă  tout moment. Parmi ces pannes on cite le court-circuit qui est l’une des principales pannes qu’on tĂ©moigne. Ainsi, on met Ă  votre disposition cet article pour vous parler du court-circuit et de ses caractĂ©ristiques. Les courts-circuits : Un court-circuit est une panne qui a [] PubliĂ© 24 fĂ©vrier 2021 Ă  12h06 Temps de lecture: 1 min Partage : La dĂ©finition communĂ©ment retenue des circuits courts est celle de formes de commercialisation dans lesquelles intervient au Uncourt-circuit (parfois abrĂ©gĂ© en court-circuit ou s/c) est un circuit Ă©lectrique qui permet Ă  un courant de circuler dans un chemin involontaire avec une impĂ©dance Ă©lectrique nulle ou trĂšs faible. Cela entraĂźnera un courant excessif circulant dans le circuit. Uncourt-circuit rĂ©sulte d’une liaison accidentelle entre deux piĂšces conductrices prĂ©sentant entre elles une diffĂ©rence de potentiel. Le courant de court-circuit qui en rĂ©sulte est dangereux : il peut atteindre, selon l’emplacement oĂč il se produit, une intensitĂ© trĂšs Ă©levĂ©e (50 kA et plus). Uncourt-circuit est un phĂ©nomĂšne Ă©lectrique qui se produit lorsque deux points ou plus d'un circuit Ă©lectrique Ă©trangers entrent en contact alors qu'ils ne sont pas censĂ©s le faire. S'il s'agit d'un circuit en dĂ©rivation, il peut prendre de l'ampleur NB 1 et provoque une forte Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature puis la destruction du Lecourant de court-circuit de la batterie est donc sa tension divisĂ©e par cette rĂ©sistance interne. Les batteries 9V sont particuliĂšrement mauvaises Ă  la rĂ©sistance interne. Vous en avez un presque mort, ce qui sera encore pire. Lorsqu'une batterie est Ă©puisĂ©e, sa tension diminue et sa rĂ©sistance interne augmente. TOu4. Les circuits courts sont dans l’air du temps. SĂ©bastien Pelka a accordĂ© un long entretien Ă  WikiAgri sur ce sujet, en estimant que ce mode de distribution est la bonne rĂ©ponse aux interrogations des consommateurs et des producteurs. Il donne mĂȘme ici les clefs pour aider les magasins de producteurs Ă  rĂ©ussir sur le plan commercial. Le contexte actuel semble ĂȘtre particuliĂšrement favorable aux circuits courts que le ministĂšre de l’Agriculture dĂ©finit comme un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, Ă  condition qu’il n’y ait qu’un seul intermĂ©diaire entre l’exploitant et le consommateur ». Les consommateurs ont besoin de rĂ©assurance et de transparence, ainsi que l’affirme le rĂ©cent rapport du Think tank agroalimentaire, Quels chantiers pour restaurer la compĂ©titivitĂ© de la filiĂšre alimentaire française ?. Ils veulent donc des produits de qualitĂ©, des produits qui soient bons pour la santĂ©, et peu ou pas nuisibles Ă  l’environnement. Ils souhaitent aussi connaĂźtre le producteur et son produit, ainsi que leur histoire, favoriser les producteurs locaux et l’économie des territoires, etc. Les producteurs, quant Ă  eux, on le voit bien dans la crise actuelle, ont besoin d’ĂȘtre assurĂ©s de vendre leurs produits Ă  un prix supĂ©rieur Ă  leurs coĂ»ts de production et d'avoir des canaux de distribution leur garantissant une sĂ©curitĂ© des dĂ©bouchĂ©s. Enfin, les intermĂ©diaires traditionnels sont, Ă  tort ou Ă  raison, de plus en plus dĂ©criĂ©s et perçus comme inutiles, voire nuisibles Ă  la fois pour le consommateur et pour le producteur. C’est ce qui explique en grande partie, par exemple, le succĂšs de l’économie collaborative ou le processus d’ ubĂ©risation » de secteurs d’activitĂ© toujours plus nombreux. Dans un tel contexte, les circuits courts ne sont sans doute pas la panacĂ©e, c’est-Ă -dire la Solution avec un grand S pour sortir de la crise agricole et de la crise de dĂ©fiance d’une partie des consommateurs vis-Ă -vis du mode de production agricole intensif et du mode de transformation des denrĂ©es agricoles opĂ©rĂ© par les industries agroalimentaires. Les spĂ©cialistes expliquent mĂȘme que cela ne garantit pas nĂ©cessairement une meilleure qualitĂ© des produits, que ce n’est pas nĂ©cessairement mieux pour l’environnement que les circuits longs et mĂȘme que les ventes en circuits courts sont moins importantes aujourd’hui qu’elles ne l’étaient il y a quelques annĂ©es, en particulier en raison de la multiplication des rĂ©glementations de toutes sortes qui tendent Ă  limiter leur dĂ©veloppement. Il est nĂ©anmoins Ă©vident qu’aujourd’hui les circuits courts sont bien dans l’air du temps. Ils sont, dans une certaine mesure, le reflet de la tentation d'une sociĂ©tĂ© française en manque de repĂšres d’en revenir quelque peu aux fondamentaux », Ă  une certaine forme de tradition et de relocalisation rassurantes dans un contexte global oĂč le monde apparaĂźt de plus en plus effrayant. Pour en savoir plus sur les circuits courts, WikiAgri a donc dĂ©cidĂ© de s’adresser Ă  SĂ©bastien Pelka, que certains surnomment le Etchebest du commerce » et qui est l’un des meilleurs connaisseurs de ce mode de distribution, et sans doute l’un de ses plus ardents dĂ©fenseurs. Il nous a accordĂ© un long entretien sans langue de bois. Il y dĂ©fend notamment l’idĂ©e que les circuits courts sont bons Ă  la fois pour les consommateurs et pour les producteurs, que les magasins de producteurs doivent se professionnaliser et que les producteurs doivent en consĂ©quence devenir des commerçants Ă  part entiĂšre s’ils veulent rĂ©ussir. Il distingue Ă©galement les circuits courts qu’il juge authentiques » d’autres qui se prĂ©sentent nĂ©anmoins comme tels. Enfin, il donne les clefs de la rĂ©ussite commerciale dans le domaine des circuits courts. Les outils commerciaux mĂ©connus du monde agricole Pouvez-vous vous prĂ©senter ? Je m’appelle SĂ©bastien Pelka, j’ai 42 ans et suis au service de mes clients depuis 2 ans maintenant. Je suis un professionnel atypique de la distribution qui a une expĂ©rience globale et complĂšte du sujet. J’ai une expĂ©rience terrain trĂšs forte et diversifiĂ©e Ă  laquelle s’allie une expĂ©rience thĂ©orique et stratĂ©gique complĂšte qui me positionnent en expert opĂ©rationnel global des points de vente, des points de contact avec la clientĂšle. Mon expertise terrain est Ă  grand angle vente en marchĂ©, magasins de produits Bio, magasins de producteurs, exploitations agricoles, salons de coiffure, pharmacies et cabinets kinĂ©, et bien sĂ»r la grande distribution indĂ©pendants et intĂ©grĂ©s sur les formats drives, proximitĂ©, supers et hypers. J’accompagne mes clients, trĂšs rapidement dans un climat de totale confiance, dans leurs projets de dĂ©veloppement. Je suis trĂšs vite considĂ©rĂ© comme un membre Ă  part entiĂšre de leur organisation. Je suis en phase finale de crĂ©ation de la plateforme web de service aux points de vente Store Booster. Le lancement devrait ĂȘtre concrĂ©tisĂ© en fin d’annĂ©e. Alors que l'on vous prĂ©sente souvent comme le Etchebest du commerce » et que vous ĂȘtes spĂ©cialisĂ© dans l' optimisation des points de vente », qu'est-ce qui vous a amenĂ© Ă  vous intĂ©resser aux circuits courts ? Je suis en effet un des rares spĂ©cialistes de l’optimisation de points de vente qui a cette vision globale en France. J’agis et interagis sur tous les leviers de rentabilitĂ© disponibles en point de vente connaissance client et relation avec le client, parcours client, plans de masse, merchandising, assortiment, prix de vente, dynamisme commercial et communication, management, gestion des flux, formations mĂ©tiers, organisation du magasin, animation des conseils d’administration, management
 Ensuite, ce sont mes clients qui depuis un an et avec la plus grande sympathie me surnomment le Etchebest du commerce ». Je travaille en totale confiance avec eux. Certains me laissent littĂ©ralement les clĂ©s de leur entreprise. Ce surnom vient du fait que j’ouvre les esprits, je crĂ©e de la valeur, j’accompagne, reste Ă  leurs cĂŽtĂ©s. Je fais avec mes clients en leur apprenant Ă  faire. Mes actions produisent du rĂ©sultat ça marche ». Enfin ce sont mes enfants qui m’ont indirectement poussĂ© Ă  m’intĂ©resser aux circuits courts. Je tiens Ă  donner un avenir Ă  mes enfants, pas Ă  leur laisser le ticket de caisse de mon passĂ© parce que je n’aurai pensĂ© qu’à moi maintenant. Je n’imagine pas leur transmettre cette Terre sans faire ce que je peux pour aider les filiĂšres raisonnĂ©es, durables et courtes Ă  se dĂ©velopper afin de mieux rĂ©pondre Ă  leurs consommateurs. Les solutions de filiĂšres raisonnĂ©es sont bel et bien l’avenir le plus sĂ©rieux qui nous attend. Notre avenir et celui de nos enfants est bien entre nos mains alors pour changer le monde, commençons par changer nous-mĂȘmes. Changeons ce qui est Ă  notre portĂ©e. Quelle est votre dĂ©finition du circuit court ? Le circuit court dispose au plus d’un seul intermĂ©diaire. En circuit court, il est comprĂ©hensible que le producteur ou tout au plus un intermĂ©diaire coopĂ©rative agricole, distributeur
 vende ses productions agricoles au consommateur final. Un producteur, n’étant pas un commerçant, a besoin d’un soutien commerçant dans son magasin. Les magasins de producteurs ne disposant pas de ce soutien se rendent vite compte de leurs lacunes. Les dĂ©fauts, les erreurs apparaissent et se paient trĂšs rapidement pour que peu de temps aprĂšs l’ouverture du magasin l’euphorie s’efface devant les problĂšmes. Il ne suffit pas de dĂ©cider d’ouvrir un magasin de producteurs ni de l’ouvrir n’importe oĂč et n’importe comment pour qu’il fonctionne. Les ingrĂ©dients du succĂšs se profilent de maniĂšre forte mais ils ne sont pas perçus par le monde agricole. Ce sont des ingrĂ©dients commerciaux et ce monde-lĂ  n’est pas outillĂ© pour les percevoir de maniĂšre prĂ©cise. Ensuite bien que souhaitant consommer local, le consommateur ne pardonne pas aux magasins de producteurs qu’ils fassent les mĂȘmes erreurs, voire de pires, que la grande distribution. Le consommateur attend de ses producteurs qu’ils le lui rendent bien. L’important pour ces producteurs est de devenir des commerçants puis des commerçants meilleurs que les autres en interdisant l’achat-revente. Circuits courts un nĂ©cessaire positionnement sur le fermier, le local et la qualitĂ© D'aprĂšs vous, pourquoi les consommateurs français semblent plĂ©bisciter les circuits courts depuis quelques annĂ©es ? En disant circuits courts », le consommateur associe aisĂ©ment les idĂ©es de fermiers », de local », de qualitĂ© » du produit ou des mĂ©thodes de production. Un rĂ©el mĂ©li-mĂ©lo de ces idĂ©es apparaĂźt dans nos esprits lorsqu’on en prononce l’une d’elles. Il me parait opportun de faire un point de ces quelques dĂ©finitions qui se confondent. Cela nous aidera Ă  trouver le positionnement le plus favorable et qui sera perçu favorablement par le consommateur. Un circuit court, c'est un mode de commercialisation qui se dĂ©finit soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, Ă  condition qu'il n'y ait qu'un seul intermĂ©diaire. Concernant les produits fermiers, il n'existe pas de dĂ©finition rĂ©glementaire applicable Ă  tous. C’est quoi un produit fermier pour vous ? On peut lire fermier-Ă©levĂ© en plein air » ou fermier-Ă©levĂ© en libertĂ© », fabriquĂ© selon les techniques traditionnelles, par un producteur agricole ne traitant que les laits de sa propre exploitation sur le lieu mĂȘme de celle-ci »  Le code des usages de la charcuterie prĂ©cise que le terme fermier » s'applique Ă  des produits fabriquĂ©s Ă  la ferme, avec des viandes d'animaux Ă©levĂ©s Ă  la ferme. La jurisprudence a fixĂ© les grands principes pour une utilisation non mensongĂšre de ce terme. Elle prĂ©conise des mĂ©thodes de production traditionnelle dans un circuit intĂ©grĂ© Ă  la ferme, en indiquant que les produits doivent provenir principalement de l'exploitation mais Ă©galement des fermes voisines si l’exploitation conserve un contrĂŽle direct sur les produits traçabilitĂ©. En revanche, peu importe les modalitĂ©s de commercialisation et le statut juridique de l'exploitation. Local n’a pas plus de dĂ©finitions que celles du Larousse, des chartes d’engagement de magasins de producteurs en vente directe ou des labels biens identifiĂ©s AOC, AOP, IGP
 Car qui peut se dĂ©clarer plus local qu’eux ? Par local, entendons-nous uniquement des distances rĂ©duites entre le producteur et le consommateur ? C’est le sens que le consommateur lui donne et que j’utiliserai. La dĂ©finition du mot local a toujours Ă©tĂ© bien complexe et sujette Ă  nombre d’interprĂ©tations. Il devrait ĂȘtre intĂ©ressant de faire dĂ©crire par les consommateurs ces notions de local, fermier et circuit courts, car ces termes s’adressent bien entendu Ă  leurs consommateurs. Ce sont leurs cibles. Les Ă©couter et rĂ©pondre Ă  leurs attentes, c’est gagner. Savez-vous s'il existe des dĂ©finitions plus prĂ©cises ailleurs ? Par exemple les Canadiens ont toujours adorĂ© leurs fruits et lĂ©gumes. Dans l'ancienne politique, le Canada, interprĂ©tait les termes local », cultivĂ© localement » et autres termes similaires comme signifiants 1 que l’aliment avait Ă©tĂ© fabriquĂ© dans un rayon de 50 km de l'endroit oĂč il Ă©tait vendu, 2 que l’aliment provenait de la collectivitĂ© locale par exemple la municipalitĂ© oĂč il Ă©tait vendu ou d’une collectivitĂ© locale adjacente. Le Canada, qui rĂ©alise un examen des rĂšglements d’étiquetage notamment sur l'utilisation du terme local » et n’arrivant pas Ă  dĂ©finir le terme local », a adoptĂ© une politique provisoire qui permet son utilisation pour les aliments produits dans la province ou le territoire oĂč ils sont vendus, et les aliments vendus dans d’autres provinces ou territoires dans un rayon de 50 km de la province ou du territoire d'origine. En France on rĂ©alise une approche rĂ©gionale privilĂ©giĂ©e et depuis 2002, des modalitĂ©s de contrĂŽle de la qualitĂ© adaptĂ©es pour les ventes dans un rayon de 80 km autour de l’exploitation tendant Ă  devenir 200 km dans les zones rurales peu denses en habitation. Comment est ressentie la qualitĂ© du produit par le consommateur ? La qualitĂ© c’est l’aspect, maniĂšre d'ĂȘtre de quelque chose, ensemble des modalitĂ©s sous lesquelles quelque chose se prĂ©sente ou alors c’est chacun des aspects positifs de quelque chose qui font qu'il correspond au mieux Ă  ce qu'on en attend. Par qualitĂ©, j’entends qualitĂ© environnementale, hygiĂšne qualitĂ©, et qualitĂ© du produit. La qualitĂ© environnementale c’est la rĂ©duction des dĂ©chets, du gaspillage, de la pollution et l’amĂ©lioration des mĂ©thodes de production. L’hygiĂšne qualitĂ© ce sont les principes visant Ă  conserver la santĂ©. La qualitĂ© du produit c’est son apprĂ©ciation par les consommateurs. Il est essentiel, pour ĂȘtre perçus correctement, que les circuits courts se positionnent clairement et fortement sur ces idĂ©es de fermier, de local, et de qualitĂ©. Quels sont les arguments des circuits courts pour les consommateurs, et pour les producteurs ? Les circuits courts, longtemps cantonnĂ©s Ă  quelques cercles d’érudits, sont dĂ©sormais sortis de la marginalitĂ©. Ils correspondent Ă  une nouvelle attente des consommateurs, que les crises sanitaires, climatiques et Ă©conomiques accentuent. Ceux-ci sont en demande croissante de produits de terroirs, d’aliments bio et de produits locaux. Avant tout, ils recherchent des produits frais, de meilleur goĂ»t, une excellente traçabilitĂ©, le tout Ă  des prix raisonnables et justes. Ensuite viennent d’autres critĂšres qui donnent du sens Ă  l’acte d’achat. Soutenir l’économie locale, favoriser l’emploi ou encourager des valeurs plus environnementales contribuer Ă  limiter les Ă©missions de CO2 et prĂ©sentant une dĂ©marche Ă©co-responsable. Par ailleurs, l’activitĂ© de ces exploitations, qui suit davantage les saisons, est plus diversifiĂ©e que celles des exploitations traditionnelles. Cela tend Ă  les rendre moins vulnĂ©rables aux alĂ©as Ă©conomiques et climatiques. Cette relocalisation de l’économie rĂ©pond aux prĂ©occupations Ă©cologiques visant Ă  diminuer les dĂ©penses Ă©nergĂ©tiques. Les produits vendus en circuits courts parcourent peu de distances, nĂ©cessitent moins d’emballage et de conditionnement. DĂ©velopper les circuits courts permettrait donc de rĂ©duire l’impact Ă©cologique du secteur agroalimentaire, responsable de 30 % des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Le transport, grand producteur de CO2, surtout par avion, est bien sĂ»r en cause. Mais il n’est pas seul. L’activitĂ© liĂ©e Ă  l’agriculture intensive a largement sa part de responsabilitĂ© en matiĂšre de pollution. Les productions vendues en circuits courts semblent plus souvent issues de pratiques alternatives, qu’il s’agisse de l’agriculture raisonnĂ©e ou de l’agriculture biologique gestion Ă©conome et Ă©quilibrĂ©e des ressources en eau, contribution de l’exploitation Ă  la protection des paysages et de la diversitĂ© biologique, maĂźtrise des intrants agricoles ainsi que des effluents et des dĂ©chets produits par l’exploitation
. Tout consommateur d’un circuit court vous le confirmera il est plus bĂ©nĂ©fique Ă  tous points de vue santĂ©, partage, lien social, impact sur l’environnement, 
 de consommer moins et mieux que l’inverse ! Le retour des circuits court est aussi caractĂ©ristique d’une redĂ©finition des volumes consommĂ©s et de leur frĂ©quence. En quoi ces ciruits courts correspondent Ă  un acte citoyen selon vous ? Les avantages de la commercialisation locale consistent aussi en des atouts socio-Ă©conomiques ancrage territorial de l’activitĂ© agricole, meilleure valorisation des produits par le producteur, rapprochement entre l’agriculteur et le consommateur, et plus grande implication des acteurs publics et des habitants dans l’agriculture, comme des consommateurs dans leurs choix alimentaires. La consommation locale peut ainsi contribuer Ă  l’alimentation durable. Les consommateurs frĂ©quentent aujourd’hui les circuits courts pour rĂ©aliser un acte d’achat citoyen, durable, raisonnĂ© et porteur de sens, sain pour l’Homme et son environnement, responsable. A ce jour il est estimĂ© que plus de 21 % des exploitations agricoles ruches, fruits, lĂ©gumes, vignes, Ă©levage vendent en circuits courts et en particulier en vente directe recensement agricole, et que 25 % des consommateurs achĂštent en magasins de producteurs. Les "vrais" circuits courts et les autres
 Pouvez-vous nous parler de l'expĂ©rience Hop'La ! en Alsace qui semble vous tenir particuliĂšrement Ă  cƓur ? Hop’la ! en direct de nos fermes, quelle belle aventure ! Des producteurs qui deviennent de vrais commerçants, accueillants et dynamiques ! Le point de vente collectif Hop’la en Alsace est devenu un exemple en termes d’expĂ©rience rĂ©ussie de vente directe. Chez Hop’la le producteur reste propriĂ©taire de sa production jusqu’à la vente du produit. C’est de la vente directe avec zĂ©ro intermĂ©diaires. Les producteurs se sont rĂ©unis en coopĂ©rative qui gĂšre le magasin et dont l’objectif est simplement de couvrir ses charges. La structure ne doit pas faire de bĂ©nĂ©fices. L’ensemble des revenus revient aux exploitations membres de la coopĂ©rative. Les producteurs sont propriĂ©taires de leur magasin. Le producteur donne de son temps Ă  la vie du magasin collectif et Ɠuvre sur tous les fronts rĂ©assorts des rayons, accueil des clients, service aux stands, animations
. Hop’la a aujourd’hui clairement dĂ©fini son ADN 100 % fermier, 100 % local, 100 % qualitĂ©, 100 % confiance. Les producteurs se sont fortement engagĂ©s sur cette colonne vertĂ©brale. Hop’la, qui a trouvĂ© son identitĂ©, communique avec des tracts, des actions commerciales, du mĂ©cĂ©nat d’actions sportives ou associatives sur son bassin de consommation. Le magasin s’est organisĂ© de maniĂšre 100% locale et durable dans ses dĂ©marches de communication. Nous avons rĂ©ussi Ă  construire une filiĂšre locale imprimeur local engagĂ© dans l’environnement imprim’vert, papier 100% recyclĂ©, agence communication Ă  deux pas du magasin. Hop’la a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le Fond’Action Alsace en obtenant le premier prix dans la catĂ©gorie "Ă©conomie". Hop’la est visitĂ© trĂšs souvent par de nouveaux projets en crĂ©ation, des projets français, allemands et hollandais. Et oui, l’Allemagne Ă©cologique, bio et durable est en retard sur les circuits courts français ! Avec un tel dynamisme et un tel succĂšs il Ă©tait devenu difficile pour certaines exploitation d’approvisionner le magasin. Des limites de production sont atteintes. Hop’la s’est organisĂ© pour intĂ©grer de nouveaux producteurs, validĂ©s par la coopĂ©rative et ses valeurs, pour pouvoir continuer Ă  satisfaire la demande de ses clients. Y a-t-il d'autres expĂ©riences de ce type que vous avez accompagnĂ©es ? Je travaille aussi avec Couleurs Paysannes Ă  Manosque sous forme de missions ponctuelles. Ils possĂšdent deux magasins de vente directe. Le principe de fonctionnement est quasiment le mĂȘme qu’Hop’la producteurs rĂ©unis au sein d’un point de vente collectif en vente directe. Et il y a la Ferme Saint Ulrich en rĂ©gion de Strasbourg, un producteur laitier que j’accompagne au repositionnement, Ă  la refonte de sa gamme de produits laitiers d’une rare qualitĂ©. J’ai Ă©galement accompagnĂ© un producteur de fromages bio en Lorraine. J’ai rĂ©cemment entamĂ© un partenariat avec Marchands des 4 Saisons, une toute nouvelle enseigne trĂšs dynamique. C’est un drive fermier de 150 points de collecte qui ouvre ses premiers points de vente physiques. C’est une belle aventure qui commence. Qu’est-ce qui diffĂ©rencie Hop’la d'autres initiatives comme Frais d'ici d’In Vivo par exemple ? Pour bien comprendre les diffĂ©rences entre Frais d’Ici ou d’ailleurs », Les Halles de l’Aveyron », O’Tera », Hop’la » et Couleurs Paysannes » il me parait important de synthĂ©tiser les principales clĂ©s de ces enseignes. Ndlr 10 tableaux ci-dessous, l'interview se poursuit ensuite On comprend ici que des multinationales, de trĂšs grands groupes agricoles et des enseignes typĂ©es GSA s’engouffrent dans ce crĂ©neau porteur en jouant avec les notions de local, fermier, circuits courts. Il ne suffit pas de l’afficher, mais de bien le faire comprendre au consommateur. Ces grands groupes ont compris l’importance d’ĂȘtre commerçant et leur avance sur les producteurs en vente directe se regroupant sous un mĂȘme toit, le point de vente collectif. Un phĂ©nomĂšne appelĂ© Ă  se dĂ©velopper Ă  condition de respecter quelques clĂ©s de rĂ©ussite Ce type d'enseignes va-t-il se multiplier sur le territoire français ou cela va-t-il rester des expĂ©riences ponctuelles ? Ce type d’enseignes va effectivement se dĂ©velopper car il correspond Ă  de grandes et profondes tendances de consommation et Ă  un grand espoir des agriculteurs. Ces initiatives seront pĂ©rennes avec des producteurs devenus commerçants, assez nombreux et variĂ©s pour assurer eux-mĂȘmes la vente de leur production, en vente directe. Il est essentiel de quitter l’outil du champ pour se tourner vers son client et accepter ses attentes. Il est essentiel d’admettre la concurrence et de se battre commercialement. La concurrence sera rude entre enseignes locales ». Et est-ce que cela va concerner aussi des grandes agglomĂ©rations ou mĂȘme la rĂ©gion parisienne ou est-ce plus difficile Ă  mettre en place dans ces territoires de fait plus Ă©loignĂ©s des lieux de production ? Les grandes agglomĂ©rations ne sont jamais trĂšs loin des champs. Les initiatives rĂ©ussies des points de vente collectifs sont proche des logements, Ă  la frontiĂšre entre la ville et la campagne placĂ©es en zones pĂ©riurbaines ou villes de taille moyenne. Les petits magasins de centre-ville ont plus de mal Ă  fonctionner. Un assortiment de petite taille doit absolument ĂȘtre efficace. Il est prĂ©fĂ©rable de faire porter ces petits magasins par un magasin plus grand. Les points de vente collectifs ont effectivement des difficultĂ©s Ă  pĂ©nĂ©trer et livrer Paris. De par ces contraintes logistiques, le point de vente qui y arriverait aurait beaucoup de mal Ă  tenir la promesse du consommer local ou alors en petites quantitĂ©s sur des produits d’ultra frais. Soit les choix se reporteront sur des produits Ă  DLUO plus longues pour maĂźtriser la dĂ©marque, et le cercle vicieux est en route, soit il devra changer ses approvisionnements, sortir de la vente directe et peut-ĂȘtre mĂȘme des circuits courts, pour devenir un spĂ©cialiste produits frais. Ce serait une mutation de magasins locaux en spĂ©cialistes des produits frais type Grand frais vendant banane et ananas. La frontiĂšre est trĂšs poreuse entre spĂ©cialiste produits frais » et magasin de produits locaux axĂ© qualitĂ© ». Est-ce que d'un point de vue commercial, les enseignes spĂ©cialisĂ©es dans les circuits courts sont des rĂ©ussites ? C’est bien le consommateur qui fera ses choix au final. Alors que souhaitera-t-il ? Que choisira-t-il entre des multinationales agricoles dans lesquelles la traçabilitĂ© n’est pas meilleure pour remplacer les enseignes de distribution ou des points de vente collectifs en vente directe oĂč il connait le producteur et l’origine du produit qu’il achĂšte avec les garanties de l’interdiction de l’achat-revente ? Ce consommateur nous dessine aujourd’hui ses attentes, le modĂšle qu’il prĂ©fĂšre. Il s’agit bien du point de vente collectif en vente directe. Tous les indicateurs concernant ces magasins sont au vert clair ! On remarque ainsi que le modĂšle du point de vente collectif regroupe tous les atouts. Des ratios commerciaux hors normes, une attractivitĂ© dĂ©fiant les plus grands hypers, une organisation du monde agricole autour du magasin qui se profile prĂ©cisĂ©ment, une implantation dĂšs les zones les moins peuplĂ©es
 Et quels sont les ingrĂ©dients du succĂšs d'aprĂšs vous pour ces magasins ? Les enseignes de vente-directe sont les spĂ©cialistes de la relation producteur-consommateur qui assurent le moins d’intermĂ©diaires et la traçabilitĂ© la plus simple. L’environnement 1 ne pas s’opposer aux grandes surfaces alimentaires, en ĂȘtre complĂ©mentaire car le client vient de la GSA dentifrice, piles Ă©lectriques,
, 2 ĂȘtre proche des exploitations agricoles, 3 une implication forte du magasin dans son bassin de consommation mĂ©cĂ©nat associations, sport
. Le point de vente 1 entre 350 et 900 mÂČ, 2 se situant dans les zones de plus de 45 000 habitants, 3 en zone pĂ©riurbaine sur les axes travail-domicile urbaine possible si un point de vente pĂ©ri-urbain soutient l’urbain ou avec des casiers de retrait, points de retraits drive fermier
, 4 avec 2 000 Ă  3 000 rĂ©fĂ©rences, 5 avec une offre la plus large possible mais limitĂ©e par le caractĂšre local et saisonnier des produits une offre de spĂ©cialiste des produits locaux Il est important d’avoir tous les produits qui se produisent localement. Le magasin collectif doit devenir le magasin primaire sur le panier frais de sa zone de chalandise, 6 des rĂ©serves consĂ©quentes 1mÂČ de surface de vente = 1mÂČ de stockage rĂ©el hors zones de passage, 7 un parking consĂ©quent 100 places pour 400mÂČ env., 8 accompagner le dĂ©veloppement de ces points de vente sur le territoire pour limiter les effets de concurrence interne », 9 la prĂ©sence des producteurs en magasin, 10 le point de vente collectif doit se faire accompagner sur le commerce et l’hygiĂšne qualitĂ©. Il reste Ă  construire les diffĂ©rentes typologies de magasins proximitĂ©, super, urbain, pĂ©ri-urbain et rural. Les engagements autour d’une une Ă©thique musclĂ©e 1 tenir des engagements de production et d’origine 100 % du producteur la vĂ©ritĂ© sur l’origine des produits, 2 interdire et punir l’achat-revente, 3 produire en prĂ©servant l’environnement, 4 soutenir les exploitants dans leur dĂ©veloppement commun avec le territoire de leurs consommateurs, 5 dĂ©terminer les coĂ»ts de revient des productions il est essentiel que l’exploitation agricole maĂźtrise sa gestion pour qu’elle soit pĂ©renne. Aujourd’hui les magasins collectifs observent encore trop les prix pratiquĂ©s par les grandes surfaces pour dĂ©terminer les leurs. La maĂźtrise des coĂ»ts de revient leur permettra d’effacer les effets prix des marchĂ©s internationaux et de proposer rĂ©ellement le juste prix gagnant-gagnant. Cet engouement pour les circuits courts chez les consommateurs est-il durable ou bien est-ce l'effet de leur rĂ©action face Ă  diffĂ©rentes crises liĂ©s Ă  l'alimentaire crises sanitaires ou de confiance type viande de cheval, voire un effet de mode ? Les crises alimentaires sont en effet des dĂ©clencheurs. Elles concernent principalement le milieu de l’élevage. Elles ont soulevĂ© les questions sur l’origine des produits, la traçabilitĂ©, les modes de production. A chaque crise alimentaire animale le taux de vĂ©gĂ©tariens augmente. Le consommateur recherche des garanties fortes concernant l’origine des produits qu’il consomme. Les crises climatiques sont aussi des dĂ©clencheurs. Le consommateur est plus sensible aux effets environnementaux, Ă  la pollution. Ce sujet concerne l’ensemble de l’agriculture du maraĂźchage Ă  l’élevage en passant par le transport des produits avions, bateaux, camions
. Le consommateur rĂ©agit fortement lorsqu’il s’agit des conditions d’élevage. Il n’accepte plus des conditions d’élevage ou d’abattage ne respectant pas l’animal. Ces sujets sont d’ailleurs Ă©vitĂ©s dans la communication des grandes marques alimentaires. Par exemple nous ne voyons pas la phase d’abattage dans la pub MacDo qui prĂ©sente la fabrication de son steak hachĂ©. L’animal devient steak aussi simplement qu’en tournant une page d’un livre. Les crises Ă©conomiques sont aussi des dĂ©clencheurs importants. Le consommateur est sensible Ă  la problĂ©matique du chĂŽmage. Pourquoi produit-on ailleurs si on peut le faire ici avec les personnes que l’on cĂŽtoie et qui cherchent Ă  travailler ? La lecture de toutes ces problĂ©matiques est difficile en grandes surfaces. L’étiquetage est compliquĂ©, l’origine n’est pas suffisamment claire. Cela prend beaucoup de temps au consommateur d’y porter attention. Cette lecture est trĂšs claire lorsqu’il s’agit de la vente directe ou d’un point de vente collectif. Ces tendances sont des tendances de consommation de fond. Elles ont quittĂ© les courants parallĂšles et Ă©litistes pour s’ancrer de maniĂšre durable dans l’esprit des gens. Le consommateur devient responsable. Il prend conscience de l’importance de son acte d’achat. Certains l’appellent le Consomm’acteur, d’autres le Locavore, d’autres encore le consommateur citoyen. Il est en recherche de garanties sanitaires et de vĂ©ritĂ©. Ces tendances sont bien installĂ©es, appuyĂ©es par la crise. Elles rĂ©vĂšlent de profonds changements des modes de consommation qui n’ont rien Ă  voir avec des effets de mode. Elles rĂ©vĂšlent un avenir prometteur pour les hommes. Enfin, quel est l'intĂ©rĂȘt des producteurs agricoles dans ce dĂ©veloppement des magasins spĂ©cialisĂ©s dans les circuits courts ? Les atouts des circuits courts pour les producteurs agricoles sont les suivants 1 une marge supĂ©rieure et de meilleurs revenus, 2 une diversification des sources de revenu, 3 une sĂ©curisation des dĂ©bouchĂ©s, 4 une diminution des risques, 5 une qualitĂ© de vie et une indĂ©pendance, 6 de nouvelles compĂ©tences, 7 une valorisation des producteurs et de leurs conjoints, 8 des retours des clients, une notoriĂ©tĂ© / rĂ©putation / reconnaissance, et 9 une ouverture aux autres. Il existe cependant des limites 1 des investissements parfois importants, 2 cela demande du temps, de la disponibilitĂ© vente au magasin, Ă  la ferme, 3 des dĂ©placements, un entretien de la clientĂšle, 4 la gestion d’une gamme de produits et de services, une organisation du travail, 5 un chiffre d’affaires variable avec un risque de pertes, 6 les exigences de la clientĂšle, 7 un accĂšs parfois limitĂ©, la saturation de certaines zones, la concurrence, 8 un manque de visibilitĂ©, 9 une logistique insuffisante / Ă©conomies d’échelle, 10 la capacitĂ© et la volontĂ© du producteur d’évoluer, et 11 la capacitĂ© du producteur Ă  se faire conseiller. En savoir plus site de SĂ©bastien Pelka, biographie de SĂ©bastien Pelka, plateforme web de services aux points de vente, magasin de producteurs Hop’la ! en Alsace, site de la ferme Saint Ulrich en Alsace, site de Couleurs Paysannes dans les Alpes de Haute-Provence, site des marchands des quatre saisons, page du site du ministĂšre de l’Agriculture consacrĂ©e aux circuits courts qui contient aussi la dĂ©finition qui en est donnĂ©e ici, rapport du Think tank agroalimentaire publiĂ© en juin 2015. Les photos qui illustrent cet article ci-dessous ont Ă©tĂ© fournies par SĂ©bastien Pelka son portrait, Hop'la ! , et Couleurs paysannes. On entend souvent parler de circuit-court, parfois Ă  tort et Ă  travers. On dit frĂ©quemment que les circuits-courts reprĂ©sentent l'avenir, mais concrĂštement, les mettre en place n’est pas si d'abord, de quoi parle-t-on ?Quand on parle de circuit-court, on ne parle pas directement de consommation mais plutĂŽt de commercialisation. En effet, lorsque les consommateurs achĂštent leurs produits directement auprĂšs du producteur ou via des commerces qui n'incluent qu'un seul et unique intermĂ©diaire, on parle de circuits-courts peuvent faire rĂ©fĂ©rence Ă  diffĂ©rents procĂ©dĂ©s de commercialisation La vente directe, oĂč le producteur assure lui-mĂȘme la vente de ses produits sur son lieu de productionLes marchĂ©s, ces Ă©vĂšnements pĂ©riodiques qui regroupent au mĂȘme endroit un certain nombre de producteurs prĂ©sents pour y vendre leurs produits, et oĂč beaucoup de français ont l’habitude d’effectuer leurs achatsLes AMAP, qui signifient Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne ou de ProximitĂ©. Elles permettent aux consommateurs de prĂ©commander des colis de produits locaux et organisent des rencontres producteurs/consommateurs pour que ces derniers rĂ©cupĂšrent leur commande. L'unique intermĂ©diaire est ici l'AMAP [1]La vente en ligne, car Ă  l'heure du tout numĂ©rique, beaucoup de sites de vente de produits locaux en ligne ont vu le jourEt enfin la grande distribution, qui met en place depuis plus de 20 ans des stratĂ©gies visant Ă  promouvoir les produits locaux, avec une accĂ©lĂ©ration ces derniers mois. Des dispositions managĂ©riales et organisationnelles ont Ă©tĂ© mises en place au sein des grands groupes, dĂ©montrant ainsi une volontĂ© forte de dĂ©velopper les circuits courtsPourquoi valorise-t-on autant les circuits-courts ?Si beaucoup de consommateurs, producteurs, associations, collectivitĂ©s locales, rĂ©gionales et mĂȘme personnalitĂ©s politiques n'ont que ce mot Ă  la bouche, c'est parce que les circuits-courts prĂ©sentent un certain nombre d'avantages non nĂ©gligeables Une meilleure rĂ©munĂ©ration des producteurs avec la suppression des intermĂ©diaires, comme les centrales d'achat ou les grossistes, les producteurs peuvent choisir librement leurs prix de vente sans avoir Ă  nĂ©gocierUn renforcement du lien entre producteurs et consommateursUne meilleure traçabilitĂ© grĂące au circuit-court, les consommateurs connaissent exactement le lieu et les conditions de production des produits qu'ils achĂštentUne rĂ©duction du gaspillage en circuit-court, les producteurs peuvent Ă©couler des produits considĂ©rĂ©s comme non conformes et qui seraient refusĂ©s par les centrales d'achatUne rĂ©duction des emballages, avec la suppression du transport ce qui implique Ă©galement une plus grande fraĂźcheur des produitsLes consommateurs voient en les circuits-courts un moyen de donner du sens Ă  leur consommation, de favoriser l'Ă©conomie, l'emploi et le dynamisme de leur rĂ©gion. [1]Mais attention, la combinaison produits locaux et circuits-courts n’est pas une solution miracleSi l'idĂ©e de consommer uniquement des produits locaux achetĂ©s en circuit-court est trĂšs sĂ©duisante sur le papier, ceci est actuellement impossible en rĂ©alitĂ©, notamment Ă  cause de certaines contraintes techniques On ne peut pas tout produire localement certains fruits et lĂ©gumes, comme la mangue par exemple, ne poussent que dans certaines rĂ©gions du monde et non en FranceLes capacitĂ©s de production de certains produits sont trop faibles pour satisfaire toute une population, mĂȘme uniquement en localOn ne peut pas vendre qu'en local un trĂšs grand nombre de produits locaux sont consommĂ©s dans l'ensemble du pays. Le Champagne, par exemple, n'est pas achetĂ© et consommĂ© uniquement en ChampagneIl faudra toujours transporter les produits jusqu'aux entrepĂŽts avec des camionsSans compter que les consommateurs ne peuvent pas changer leurs habitudes en un claquement de doigts et ne peuvent pas se rĂ©soudre, du jour au lendemain, Ă  ne plus acheter d’aliments qui ne sont pas d’origine française. [1]Et Kheops, dans tout ça ?Nous sommes parfaitement conscients que nous ne pouvons pas consommer 100% en vu les multiples avantages qu'offrent les circuits-courts, aussi bien d'un point de vue Ă©thique qu'Ă©cologique, ou en termes de qualitĂ© produits, nous pensons qu'il faut privilĂ©gier et faciliter ce mode de distribution Ă  chaque fois que cela est pourquoi, chez Kheops, nous proposons une solution simple et efficace aux producteurs et aux distributeurs une plateforme numĂ©rique qui permet d'Ă©changer et de commander des produits locaux facilement, pour valoriser au mieux les produits du terroir et le savoir-faire de nos belles Jebosseengrandedistribution! 2022. La rĂ©volution pas si simple des circuits-courts en grande distribution. [En ligne] consultĂ© le 12 avril 2022. ï»żPour l’achat de leurs produits alimentaires, les consommateurs sont en quĂȘte de traçabilitĂ©, de transparence, mais aussi de proximitĂ© et d’échange. La solution ? Les circuits courts, un mode de commercialisation qui rĂ©duit au maximum les intermĂ©diaires pour rapprocher consommateurs et producteurs locaux. SUR LE MÊME THÈME Qu’est-ce qu’un circuit court ? Tout d’abord, penchons-nous sur sa dĂ©finition un circuit court est moyen de commercialisation de produits agricoles qui repose sur des ventes directes ou indirectes. Les circuits courts valorisent le travail des producteurs et offrent une agriculture responsable, durable et locale. En limitant le transport des produits alimentaires territoriaux et leur conditionnement, les circuits courts permettent de rĂ©duire considĂ©rablement l’impact environnemental. En bref, lorsque l’on achĂšte en circuit court, on fait un petit geste pour prĂ©server la planĂšte. Quels sont les diffĂ©rents types de circuits courts ? Pour s’adapter aux besoins de chacun et aux contraintes de temps que rencontrent les producteurs, il existe plusieurs types de circuits-courts La vente directe du producteur au consommateur vente Ă  la ferme, marchĂ©s de producteurs, AMAP Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne qui fĂ©dĂšrent consommateurs et exploitations agricoles, cueillette, restauration Ă  la ferme, distributeurs automatiques de produits fermiers, vente en bord de route
 certains lycĂ©es agricoles proposent Ă©galement la vente des produits issus des exploitations gĂ©rĂ©es par les Ă©lĂšves. Le petit plus ? On peut se rendre Ă  la ferme en famille pour comprendre son fonctionnement, faire dĂ©couvrir le mĂ©tier d’agriculteur aux enfants, rencontrer les animaux et parfois mĂȘme, participer Ă  des dĂ©gustations, visites guidĂ©es ou activitĂ©s. La vente indirecte, un intermĂ©diaire maximum points de vente collectifs, coopĂ©ratives, artisans, livraisons de paniers producteurs
 certains producteurs s’associent pour vous proposer des paniers remplis de bons fruits et lĂ©gumes pour cuisiner des plats sains et savoureux, de l’entrĂ©e au dessert, tout au long de la semaine. Quels sont les avantages des circuits courts pour l'agriculteur et le consommateur ? Pour les agriculteurs ils permettent de maĂźtriser les prix et diversifier l’offre en proposant des produits transformĂ©s comme des confitures, des jus, des terrines et d’autres dĂ©lices. Être au plus proche de ses consommateurs est un moyen pour le producteur de valoriser son travail et d'obtenir une reconnaissance de son savoir-faire. Pour les consommateurs les circuits courts permettent de consommer des produits locaux il faut toutefois rester vigilant tous les produits distribuĂ©s en circuits courts ne sont pas forcĂ©ment locaux. Acheter en circuit court, c’est aussi Ă©changer avec ses producteurs et redĂ©couvrir des lĂ©gumes oubliĂ©s. On se retrouve avec de bons fruits et lĂ©gumes de saison et des centaines d’idĂ©es de recettes ! CĂŽtĂ© santĂ©, les circuits courts apportent de nombreux avantages. On connait l'origine des produits, les traitements subis, les conditions dans lesquelles ils ont Ă©tĂ© cultivĂ©s... Pour l’un comme pour l’autre, les circuits courts renforcent le lien, le partage et les Ă©changes. Le consommateur en apprend davantage sur les produits sains qui se retrouvent dans son assiette et le producteur peut donner des bons conseils et des recettes secrĂštes. Quels sont les inconvĂ©nients des circuits-courts ? Si les avantages sont nombreux, il existe malgrĂ© tout quelques contraintes. Rassurez-vous, elles ne font pas le poids face Ă  tous ces atouts ! Les producteurs sont soumis aux alĂ©as climatiques. Le givre, la grĂȘle, les fortes pluies ou les chaleurs extrĂȘmes peuvent avoir raison des rĂ©coltes et les Ă©tals se retrouvent alors bien moins remplis. DĂ©velopper leur activitĂ© en circuits courts implique parfois d'apprendre de nouveaux mĂ©tiers comme la vente ou la transformation. Cela peut engendrer quelques investissements de temps et d'argent. Heureusement, ceux-ci sont vite amortis, notamment par l'absence de divers intermĂ©diaires. Du cĂŽtĂ© des consommateurs, il faut parfois se montrer flexible pour s’accorder aux horaires proposĂ©s par les producteurs. Selon le type de vente choisi, les options ne sont pas toujours trĂšs variĂ©es. Le mieux pour avoir une offre diverse est de s’adresser Ă  une AMAP ou un groupement de producteurs. Alors, on court vers les circuits courts ? Nous on dit oui et on vous concocte dĂ©jĂ  de bons petits plats Ă  faire avec vos fruits et lĂ©gumes du marchĂ© !

qu est ce qu un circuit court