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eDlzE. Le prĂ©sent article, qui porte sur la crĂ©ation de quartiers nouveaux intra-muros entre 1815 et 1850, est le deuxiĂšme dâun ensemble de trois articles qui visent Ă dĂ©crire la croissance de Paris entre 1790 et 1850, le premier traitant de la pĂ©riode 1790-1815 1/3 et le dernier de la croissance de Paris extra-muros 3/3. Au dĂ©but de la Restauration, lâespace compris entre les grands boulevards et le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux nâest pas entiĂšrement urbanisĂ©. Lâurbanisation des faubourgs a alignĂ© les constructions le long des voies menant aux barriĂšres, Ă©galement le long des voies transversales qui les relient, en laissant vides de vastes espaces intermĂ©diaires. Ces espaces sont occupĂ©s par des vergers, des terres de culture, des fermes oĂč lâon Ă©lĂšve des vaches [1], des pĂątures dans la vallĂ©e de la BiĂšvre, quelques restes de lâimmense vignoble dâautrefois dans les XIe et XIIe arrondissements actuels [2]. Plan de Maire lâespace urbanisĂ© en rouge dĂ©lavĂ© nâoccupe vers 1820 quâune partie de lâespace enfermĂ© dans le Mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux aux limites du plan. Au nord de Paris, ce sont ces espaces vides qui donneront naissance au nouveau quartier PoissonniĂšre, au quartier Saint-Georges, Ă la Nouvelle AthĂšnes, au quartier de lâEurope [3], tandis quâĂ lâouest, entre la Seine et les Champs-ElysĂ©es, des terrains vagues seront Ă lâorigine du quartier François Ier. Les acteurs de lâurbanisation Les pouvoirs publics La crĂ©ation de ces quartiers nouveaux naĂźtra de lâinitiative de promoteurs privĂ©s. Pour lâextension de Paris, la crĂ©ation de rues nouvelles, de quartiers neufs, [le prĂ©fet Chabrol de Volvic] Ă©tait convaincu que lâadministration avait tout intĂ©rĂȘt Ă faire appel Ă des compagnies privĂ©es. » DĂšs aoĂ»t 1821, il exprime le souhait que les spĂ©culations et lâintĂ©rĂȘt des compagnies viennent au secours de lâAdministration » [4]. Vue de lâHĂŽtel-de-Ville de Paris, dessin de Christophe Civeton 1819 Cette position sâexplique principalement par lâinsuffisance des ressources de la Ville, limitĂ©es aux produits de lâoctroi, quâaggravent les difficultĂ©s financiĂšres hĂ©ritĂ©es de lâEmpire [5]. Elle nâentraĂźne cependant pas un total laisser-faire. Comme lâouverture de toute voie publique nouvelle suppose lâautorisation des pouvoirs publics, ceux-ci disposent du moyen juridique dâimposer aux lotisseurs le respect dâun ensemble de prescriptions relatives Ă lâĂ©clairage, Ă la largeur des voies, Ă la hauteur des bĂątiments, au pavage des rues, Ă la construction de trottoirs. Ils sont aussi en capacitĂ© dâimposer aux lotisseurs, outre lâobligation qui leur est faite de cĂ©der gratuitement Ă la Ville lâemprise des voies nouvelles, des tracĂ©s garantissant leur intĂ©gration au rĂ©seau viaire existant. Lâensemble de ces obligations [avait] dâautant plus de force que leur respect conditionnait la rĂ©ception [des nouvelles rues] par lâadministration et leur classement comme voies publiques, et que ce classement seul transfĂ©rait Ă la Ville la charge de lâentretien dâune voie nouvelle. [6]» Les promoteurs privĂ©s Pour chacun des nouveaux quartiers, lâinitiative Ă©manera dâun petit nombre de promoteurs, gĂ©nĂ©ralement rĂ©unis en sociĂ©tĂ© lâopĂ©ration du nouveau quartier PoissonniĂšre est lancĂ©e en 1821 par AndrĂ© et Cottier, Laffitte, Constantin, Lenoir ; celle du quartier François Ier en 1822, par les Ă©poux Bareau, Caprou, Constantin et Brack ; celle du quartier Saint-Georges, en 1823, par Constantin, Dosne, Sensier et Loignon ; celle du quartier Nouvelle AthĂšnes, par LapeyriĂšre et Constantin, en sociĂ©tĂ© plus tard avec Rougevin ; celle du quartier de lâEurope, par Hagerman et Mignon, qui commencent indĂ©pendamment Ă acquĂ©rir des terrains dans la plaine des Errancis et celle de lâEpine, avant de conclure entre eux une convention, en 1824 [7]. Les professions de ces lotisseurs sont banquier AndrĂ© et Cottier, Laffitte, Hagerman, receveur gĂ©nĂ©ral des finances Dosne, LapeyriĂšre, architecte Constantin, Rougevin, entrepreneur des serrureries et bĂątiments du roi Mignon, ancien notaire Cottin, Sensier, officier supĂ©rieur de cavalerie Brack, propriĂ©taire Loignon. Certains apparaissent dans plusieurs opĂ©rations, dont Constantin, le plus actif, citĂ© ici quatre fois. La constitution par ces lotisseurs de vastes emprises fonciĂšres est facilitĂ©e par lâexistence de grandes propriĂ©tĂ©s, souvent dâanciens biens nationaux. Ainsi, le lotissement du nouveau quartier PoissonniĂšre sâappuie sur lâancien enclos Saint-Lazare 20,5 ha, ancien bien national. Le lotissement du quartier Saint-Georges sâeffectue sur le Jardin Ruggieri 1,1 ha et les terrains avoisinants. Le lotissement du quartier de lâEurope se fait en partie sur lâemplacement dâune propriĂ©tĂ© dite de Tivoli 6,35 ha, ancien bien national et jardin public depuis 1795. Au-delĂ de ces grandes propriĂ©tĂ©s, les lotisseurs multiplieront les achats de terrains pour Ă©largir leurs emprises, sans parvenir toujours Ă leurs fins, du fait de lâexistence des parcelles dĂ©jĂ construites le long des voies existantes, et aussi de la rĂ©sistance de certains propriĂ©taires qui refuseront toute transaction. Les compagnies de chemin de fer Le dĂ©but du XIXe siĂšcle voit apparaĂźtre un nouvel acteur les compagnies de chemin de fer. La volontĂ© dâinstaller les tĂȘtes de ligne au plus prĂšs des pĂŽles dâactivitĂ© centraux pour afficher aux yeux de tous la modernitĂ© du nouveau mode de dĂ©placement, mais aussi ne pas gaspiller lâun des principaux atouts du chemin de fer â la rapiditĂ© [8]» conduit les compagnies Ă acquĂ©rir, par des ventes amiables ou des expropriations, des terrains intra-muros pour y implanter les voies et y bĂątir leurs embarcadĂšres. Par lâampleur de leur emprise, ces acquisitions remodĂšlent profondĂ©ment les quartiers. Vue du chemin de fer de Paris Ă Saint-Germain, point de dĂ©part Place de lâEurope, estampe de Jean-Baptiste Arnout 1788-1865. Le nouveau quartier PoissonniĂšre En 1821, AndrĂ© et Cottier constituent, avec Constantin, Lafitte et Lenoir, reprĂ©sentant le duc de Bassano, une sociĂ©tĂ© en participation en vue de crĂ©er un nouveau quartier PoissonniĂšre [9]. Entre les rues du Faubourg-PoissonniĂšre et du Faubourg-Saint-Denis, le faubourg PoissonniĂšre sâest urbanisĂ© au XVIIIe siĂšcle depuis les Grands Boulevards jusquâaux limites mĂ©ridionales de lâenclos Saint-Lazare voir Le dĂ©veloppement des faubourgs 1600-1790 3/4. Au dĂ©but de la Restauration, cet enclos â dont lâorigine remonte au XIIe siĂšcle â se prĂ©sente comme un vaste terrain entourĂ© de murs, qui sâĂ©tend au nord depuis la rue de Chabrol, ouverte en 1822, jusquâaux abords du mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux [boulevard de la Chapelle]. PropriĂ©tĂ©, avant la RĂ©volution, des religieux de la Maison Saint-Lazare [Ă©tablis Ă lâemplacement de lâactuelle MĂ©diathĂšque Françoise Sagan], il Ă©tait devenu, comme bien national, propriĂ©tĂ© de la Ville de Paris [10]. AndrĂ© et Cottier acquiĂšrent les terrains de lâenclos et font Ă©laborer un plan de lotissement qui se construit sur deux axes. Le premier est la rue de Hauteville, ouverte entre 1772 et 1792 entre le boulevard de Bonne-Nouvelle et la rue Paradis-PoissonniĂšre [rue de Paradis], quâil sâagit de prolonger vers le nord. Le second est la route dâAllemagne [avenue Jean-JaurĂšs], prolongĂ©e en 1768 en ligne droite depuis le carrefour de la rue de Meaux jusquâĂ la rue du Faubourg-Saint-Martin, et quâil sâagit de prolonger Ă nouveau jusquâĂ la rue du Faubourg-PoissonniĂšre sous le nom de rue Charles X [avenue Lafayette]. A lâintersection de ces deux axes, le plan prĂ©voit de crĂ©er une place hexagonale [ce sera la place Franz-Liszt], surmontĂ©e dâune Ă©glise [ce sera Saint-Vincent-de-Paul], bĂątie sur deux buttes prĂ©existantes. Plan Andriveau-Goujon 1845 dĂ©tail montrant le Nouveau Quartier PoissonniĂšre. Ce plan prĂ©voit Ă©galement lâouverture de plusieurs rues une rue transversale dite rue de lâAbattoir [rue de Dunkerque] parce quâelle se dirigeait vers lâabattoir de Montmartre ; la rue de la BarriĂšre du Nord [entre la rue du Faubourg-PoissonniĂšre et la rue Saint-Quentin, absorbĂ©e par le boulevard Magenta] ; la rue du Chevet-de-lâEglise [rue de Belzunce] ; la rue des Jardins-PoissonniĂšre [rue Rocroy] ; la rue du GazomĂštre [rue dâAbbeville], destinĂ©e Ă rejoindre lâusine Ă gaz [n° 129 de la rue du Faubourg-PoissonniĂšre] ; la rue du Delta [rue de Valenciennes] ; la rue de la BarriĂšre Saint-Denis [boulevard de Denain] ; la rue des Magasins [rue Saint-Quentin] ; la rue des Petits-HĂŽtels. AprĂšs que le plan du quartier est approuvĂ© par ordonnance royale le 31 janvier 1827, le succĂšs nâest pas immĂ©diat. La sociĂ©tĂ©, qui ne peut revendre que le cinquiĂšme de ses acquisitions, se dĂ©clare en faillite en 1830 [11]. Le lotissement doit ensuite sa transformation rapide au voisinage des deux grandes gares du Nord 1846 et de lâEst 1849. Au nord de la rue de lâAbattoir [rue de Dunkerque] subsistera toutefois un terrain inhabitĂ© et non viabilisĂ© en raison de vastes fondriĂšres et de trous de carriĂšre, jusquâĂ la construction de lâhĂŽpital LariboisiĂšre 1854. Le quartier François Ier En 1822, Brack, ancien colonel de la Grande ArmĂ©e, fonde avec lâarchitecte Constantin, les Ă©poux Bareau et les Ă©poux Caprou, la SociĂ©tĂ© des Champs-ElysĂ©es, en vue de lotir le triangle compris entre le Cours-la-Reine [aujourdâhui, sur cette partie, Cours-AlbertâIer], lâAllĂ©e-des-Veuves [avenue Montaigne] et lâavenue dâAntin [avenue Franklin-Roosevelt]. Le quartier des Champs-ElysĂ©es est, depuis que les troupes russes puis anglaises y ont Ă©tabli leur campement â Ă deux reprises, entre mars 1814 et janvier 1816 â Ă lâĂ©tat dâabandon. Le MĂ©moire sur lâembellissement des Champs-ElysĂ©es et les avantages que le Gouvernement et la population parisienne doivent en retirer le dĂ©crit ainsi en 1835 Câest, tour Ă tour, en hiver, le dĂ©sagrĂ©ment de la boue ; en Ă©tĂ©, celui de la poussiĂšre ; en toutes saisons, aprĂšs les moindres pluies, ce sont des fossĂ©s remplis dâeau fangeuse qui font que lâair est viciĂ© et sont cause de mille accidents. Sous les arbres et dans les carrĂ©s, câest une malpropretĂ© rĂ©voltante. La nuit, personne nâignore que ce lieu est le refuge honteux des hommes comme des femmes de mauvaise vie, et bien souvent aussi celui des malfaiteurs⊠» [12]. De fait, les terrains acquis par la SociĂ©tĂ© sont des terrains vagues, en bordure de Seine, que nâa pas encore atteint la croissance de la ville vers lâouest. Plan Andriveau-Goujon 1845 dĂ©tail montrant le Quartier François Ier. Le plan de lotissement prĂ©voit lâouverture de deux rues les rues Bayard et Jean-Goujon, dont lâintersection forme la place François Ier la rue François-Ier ne sera percĂ©e quâen 1861. Afin de donner une identitĂ© au quartier, le colonel Brack fait transporter, pierre par pierre, depuis Moret-sur-Loing, le portique dâune maison Renaissance, bĂątie par un riche notable de lâendroit, Nicolas ChabouillĂ©, contrĂŽleur des deniers communs. Ce portique dĂ©corera lâhĂŽtel destinĂ© Ă Mlle Mars â qui serait aujourdâhui situĂ© Ă lâangle du cours Albert-Ier et de la rue Bayard [13]. LâhĂŽtel sera revendu avant mĂȘme quâelle ait eu le temps de lâhabiter, et les terrains ne trouveront pas preneur. Le 13 dĂ©cembre 1833, le journal Le voleur Ă©crit La charrue sillonne aujourdâhui aux Champs-ElysĂ©es les vastes terrains sur lesquels on voulait, il y a quelques annĂ©es, construire le quartier dit de François Ier. Cette circonstance, si lâagriculteur peut sâen rĂ©jouir, est affligeante en revanche pour les arts et plus encore pour les propriĂ©taires de ces terrains [14] ». Maison dite de François 1er, au coin de la rue Bayard, dessin 1860. En 1850, on comptait, outre la maison François Ier, six autres immeubles dans les rues Jean-Goujon et Bayard. Deux conçues pour des habitations bourgeoises, mais qui en fait avaient Ă©tĂ© divisĂ©es en garnis louĂ©s Ă des artisans. Les quatre autres Ă©taient des maisons de rapport destinĂ©es Ă des ouvriers [âŠ] Ce lotissement François Ier, originellement prĂ©vu pour recevoir une habitation Ă©litiste, sâĂ©tait donc orientĂ©, pendant plus de quarante ans, vers un type de logement ouvrier ou artisanal. [15]» Il faudra attendre la seconde moitiĂ© du siĂšcle pour que tout change. Entre 1850 et 1870, dans un quartier dĂ©sormais devenu Ă la mode, sâĂ©lĂšveront les hĂŽtels particuliers que bĂątiront de grands industriels et des membres de lâaristocratie dâEmpire â dont le prince JĂ©rĂŽme Bonaparte qui fera Ă©difier, Ă lâemplacement actuel du n° 18 de lâavenue Montaigne, la Maison pompĂ©ienne, que frĂ©quenteront, entre 1860 et 1866, Rachel, ThĂ©ophile Gautier, Sainte-Beuve, MĂ©rimĂ©e⊠Le quartier Saint-Georges et la Nouvelle AthĂšnes DĂšs 1819, une opĂ©ration privĂ©e est lancĂ©e par LapeyriĂšre, receveur gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement de la Seine, qui a rĂ©solu de lotir le secteur compris entre les rues de La Rochefoucauld, de la Tour-des-Dames, Blanche et Saint-Lazare. AssociĂ© Ă lâarchitecte Constantin, il fait bĂątir un ensemble de maisons particuliĂšres entourĂ©es de jardins, qui prend le nom de Nouvelle AthĂšnes », habitĂ©e dĂšs cette Ă©poque par de nombreuses personnalitĂ©s du monde des arts et de la politique Mlle Mars, au n° 1 de la rue de la Tour-des-Dames ; Mlle Duchesnois, comĂ©dienne, au n° 3 ; le peintre Horace Vernet au n° 5 ; le peintre Paul Delaroche au n° 7 ; le tragĂ©dien Talma au n° 9 [16]. A proximitĂ© immĂ©diate, le quartier Saint-Georges se constitue au-delĂ de la ChaussĂ©e-dâAntin, dans un pĂ©rimĂštre bordĂ© par la rue Saint-Lazare au sud, les rues de la Rochefoucauld et Jean-Baptiste-Pigalle Ă lâouest, le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux [boulevard de Clichy] au nord, la rue des Martyrs Ă lâest. Plan Andriveau-Goujon 1845 dĂ©tail montrant le Quartier Saint-Georges. DâaprĂšs les plans parcellaires du fief de Montmoyen, ce territoire comportait des terrains non bĂątis dâassez grande Ă©tendue, entourĂ©s de maisons longeant les rues, dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Il reste presque inchangĂ© jusquâĂ la veille du lotissement, Ă ceci prĂšs que de nouveaux hĂŽtels particuliers apparaissent sur la rue de la Rochefoucauld. [17]» Ces terrains seront urbanisĂ©s, non par un seul acteur, mais par plusieurs dizaines, ce qui explique la complexitĂ© de lâhistoire du quartier Ă sa naissance et lâabsence dâunitĂ© morphologique de ses rues, chaque rue ou ensemble de rues [Ă©tant] destinĂ©e Ă la desserte des parcelles produites par le lotissement des propriĂ©tĂ©s de chaque lotisseur [18]». Ces acteurs se dĂ©multiplient dâautant plus que la plupart disposent de capitaux restreints, ce qui les conduit Ă limiter leurs interventions et Ă rechercher des prises rapides de bĂ©nĂ©fices. Ainsi, certaines propriĂ©tĂ©s sont loties en partie puis cĂ©dĂ©es, pour le reste, Ă dâautres lotisseurs. Et la plupart des lotisseurs vendent les lots Ă bĂątir, la construction Ă©tant rĂ©alisĂ©e par dâautres acteurs avant la livraison finale des immeubles Ă leurs propriĂ©taires [19]. Parmi les lotisseurs, lâarchitecte Constantin occupe toutefois une place particuliĂšre, en raison du volume des achats quâil rĂ©alise dâabord en son nom propre, puis au nom de la SociĂ©tĂ© des terrains Ruggieri et Saint-Georges, quâil constitue le 1er avril 1823 avec Sensier, ancien notaire, Dosne, ancien agent de change prĂšs la Bourse de Paris, et Loignon, propriĂ©taire Constantin se retirera toutefois de la sociĂ©tĂ© le 10 janvier 1827 en transfĂ©rant ses droits Ă Dosne [20]. Entre 1820 et 1824, Constantin et ses associĂ©s rĂ©alisent 14 acquisitions dont 7 pour la seule annĂ©e 1822, ces achats Ă©tant complĂ©tĂ©es en 1828, 1834 et 1835. Ces acquisitions leur permettent de disposer dâun volume suffisant de terrains pour y ouvrir un ensemble de voies nouvelles. Sont ainsi percĂ©es la rue Notre-Dame-de-Lorette prolongeant la rue du Faubourg-Montmartre au nord de la rue Saint-Lazare ; la rue Neuve-Saint-Georges [rue Saint-Georges aujourdâhui], prolongeant la rue Saint-Georges ; la rue La BruyĂšre. Au centre de ces terrains est créée une place, la place Saint-Georges, bordĂ©e de parcelles de grande dimension destinĂ©es Ă recevoir des hĂŽtels â place quâon aurait pu attendre Ă la convergence des voies nouvelles, dans un plan en Ă©toile, et qui lâaurait Ă©tĂ© en effet si le refus de la propriĂ©taire des terrains concernĂ©s nâavait empĂȘchĂ© de prolonger la rue Saint-Georges en ligne droite. Plan du quartier neuf St Georges. ChaussĂ©e dâAntin. Terreins Ă vendre. Sâadresser Ă Mr Visconti, architecte, rue Ventadour, n° 11⊠Haudebourt, architecte, rue Godot, n° 1. » Dâune façon gĂ©nĂ©rale, les acquisitions de terrains nâauront pas Ă©tĂ© sans problĂšme. LâopĂ©ration dut ĂȘtre dĂ©marrĂ©e avant que lâacquisition de tous les emplacements nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation de la conception totale du lotissement fĂ»t achevĂ©e, sans garantie formelle pour lâacquisition du reste des emplacements, et ceci avec lâautorisation de lâEtat [âŠ] Lâacquisition des terrains nâa Ă©tĂ© effectuĂ©e que pour le percement de la rue Neuve-Saint-Georges et des parties des rues La BruyĂšre et Notre-Dame-de-Lorette entre la place Saint-Georges et la rue La Rochefoucauld [âŠ] Le percement de la derniĂšre portion de la rue Notre-Dame-de-Lorette aboutissant Ă la rue du Faubourg Montmartre, abandonnĂ© par la Cie Saint-Georges, devait ĂȘtre repris par PĂšne, soumissionnaire de la ville de Paris en 1834. Le prolongement de la mĂȘme rue jusquâĂ la BarriĂšre Blanche a Ă©tĂ© effectuĂ© par la Cie Saint-Georges jusquâĂ la rue de Pigalle, et par un autre entrepreneur pour le reste. [21]» Aux cĂŽtĂ©s de la SociĂ©tĂ© des terrains Ruggieri et Saint-Georges, les autres lotisseurs sont des gens du bĂątiment architectes, entrepreneurs de bĂątiments et entrepreneurs de maçonnerie, des professions financiĂšres receveurs gĂ©nĂ©raux des finances, banquiers, payeurs du trĂ©sor royal et anciens agents de change, des propriĂ©taires, des anciens notaires⊠[22], qui profitent de la dynamique créée par la SociĂ©tĂ© et de la forte demande de terrains portĂ©e par la conjoncture. Cette dynamique affecte tout le quartier, jusquâau mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux, et permet ainsi dâouvrir et de lotir dans les annĂ©es 1830 un ensemble de rues situĂ©es plus au nord les rues Navarin, Neuve-BrĂ©da [rue Clauzel] BrĂ©da [rue Henri-Monnier] â ces deux derniĂšres rues issues dâun ancien passage qui reliait en retour dâĂ©querre la rue des Martyrs et la rue Montmorency-Laval [rue Victor MassĂ©] ouverte en 1777 [23]. Cette dynamique est aussi portĂ©e par le succĂšs des opĂ©rations menĂ©es. En dĂ©pit de la crise Ă©conomique de 1826 qui suspend un temps ces opĂ©rations, le quartier est entiĂšrement bĂąti en 1838 [24]. Le quartier de lâEurope Le quartier de lâEurope va naĂźtre du lotissement, par Mignon et Hagerman, des terrains de la plaine des Errancis, inscrite Ă lâintĂ©rieur dâun rectangle formĂ© par la rue Saint-Lazare au sud, la rue du Rocher Ă lâouest, le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux au nord [boulevard des Batignolles], la rue de Clichy Ă lâest. Dans la mĂȘme opĂ©ration, Mignon et Hagerman vont Ă©galement lotir des terrains situĂ©s dans la plaine de lâEpine, Ă lâouest de la rue du Rocher, jusquâĂ la rue Valois-du-Roule [partie de la rue de Monceau comprise entre les rues de Courcelles et du Rocher]. Plan de Maire 1821 dĂ©tail montrant la plaine des Errancis et la plaine de lâEpine. Au dĂ©but des annĂ©es 1810, ces deux plaines sont encore largement vides de constructions. Des parcelles plus ou moins densĂ©ment construites bordent, sur leurs deux cĂŽtĂ©s, les rues de Clichy, du Rocher et des Errancis [les deux formant lâactuelle rue du Rocher], de Courcelles et de Chartres [les deux formant lâactuelle rue de Courcelles]. Entre ces extensions urbaines et les reliant, sont Ă©galement bĂąties les rues de la PĂ©piniĂšre et Saint-Lazare, la rue des GrĂ©sillons [rue de Laborde] et la rue de la Bienfaisance, ainsi que, sur sa rive sud-est, la rue de Valois-du-Roule [rue de Monceau] [25]. Mais, entre ces rues, se dĂ©ploient de vastes terrains pour la plupart agricoles ou en friche [26]. Fait exception la folie Boutin », sur une superficie de 63 536 mÂČ, au voisinage du carrefour des rues Saint-Lazare et de Clichy. Cette folie », construite et amĂ©nagĂ©e Ă partir de 1766 par Boutin, trĂ©sorier gĂ©nĂ©ral de la Marine, confisquĂ©e comme bien national sous la RĂ©volution, est convertie depuis 1795 en parc dâattractions sous le nom de Tivoli [27]. Sur ces vastes terrains, sâengage en 1821 une premiĂšre opĂ©ration dâenvergure le marquis Louis-Denis-Hyacinte-Joseph de Thieffries-Beauvois acquiert, de plusieurs propriĂ©taires, 81 057 mÂČ dans la plaine des Errancis â et aussi 8 546 mÂČ dans la plaine de lâEpine â et esquisse un projet de lotissement que sa mort, la mĂȘme annĂ©e, interrompt [28]. Deux lotisseurs vont prendre le relais, dont chacun agit dâabord sĂ©parĂ©ment. Entre 1821 et 1824, 285 745 mÂČ sont, au terme de 39 transactions, acquis par Sylvain Mignon, entrepreneur des serrureries et bĂątiments du roi ; et 178 852 mÂČ par Jonas Hagerman, banquier, au terme de 13 transactions, dont lâune en 1821 le rend propriĂ©taire du jardin de Tivoli, et une autre en 1823 des terrains de la succession de Thieffries-Beauvois [29]. ConsidĂ©rĂ©es dans leur ensemble, les acquisitions de Mignon dans les plaines de lâEpine et des Errancis dĂ©notent la volontĂ© dây constituer une emprise dâun seul tenant la plus vaste possible, et de la rĂ©gulariser en en Ă©liminant les enclaves de propriĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres [âŠ] En revanche, se concentrant particuliĂšrement au voisinage de Tivoli, entre ce jardin et les rues Saint-Lazare et de Clichy, ou en bordure de cette derniĂšre, la succession des acquisitions dâHagerman concourent moins Ă rĂ©gulariser une emprise dâensemble quâĂ multiplier les dĂ©bouchĂ©s vers les rues existantes pour Tivoli â et ainsi pour les terrains enclavĂ©s Ă lâarriĂšre de la âcroĂ»teâ de parcelles bĂąties bordant ces rues. [30]» Ces stratĂ©gies diffĂ©rentes, les deux spĂ©culateurs, dont les possessions finissent par couvrir la quasi-totalitĂ© des deux plaines, ne peuvent aisĂ©ment les mettre en Ćuvre en raison de lâimbrication de leurs terrains. Aussi conviennent-ils de sâallier, en Ă©tablissant un projet de lotissement et en concluant le 29 octobre 1824, par un acte sous seing privĂ©, des conventions qui portent essentiellement sur trois objets fixer la participation de chacun aux frais et charges dâamĂ©nagement des voies Ă ouvrir ; organiser pour la plaine des Errancis un remembrement attribuant Ă chacun des Ăźlots aussi complets que possible ; prĂ©voir lâadaptation des clauses prĂ©cĂ©dentes aux Ă©ventuelles exigences de la Ville. La collaboration est ainsi nettement dĂ©limitĂ©e Ă la diffĂ©rence dâautres opĂ©rations contemporaines, aucune forme de sociĂ©tĂ© nâest créée ; le remembrement laisse chacun libre dâamĂ©nager comme il lâentend les terrains qui lui Ă©choient [âŠ] [31]» Le projet de lotissement, soumis Ă la Ville dĂšs le mois de dĂ©cembre 1823, prĂ©voit, dans la plaine des Errancis, lâouverture dâun ensemble de rues, sur un plan en Ă©toile formĂ© autour dâune place [lâactuelle place de lâEurope]. Une premiĂšre diagonale relie la barriĂšre de Monceau au croisement des rues Saint-Lazare et de la ChaussĂ©e-dâAntin [ce sont les actuelles rues de Constantinople et de Londres]. Une seconde diagonale relie la barriĂšre de Clichy au carrefour des rues de la Bienfaisance et du Rocher [les actuelles rues de Saint-PĂ©tersbourg et de Vienne]. LâĂ©toile est complĂ©tĂ©e par deux mĂ©dianes lâune, est-ouest [les actuelles rues de LiĂšge et de Madrid] ; lâautre nord-sud, orientĂ©e vers une Ă©glise Ă bĂątir aux abords du mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux [cette mĂ©diane a Ă©tĂ© effacĂ©e par la tranchĂ©e du chemin de fer] [32]. Plan de Maire 1828 dĂ©tail montrant le Quartier de lâEurope. Cette figure en Ă©toile est recoupĂ©e par la rue dâAmsterdam, ouverte depuis la barriĂšre de Clichy jusquâĂ la rue Saint-Lazare, et par trois voies rectilignes est-ouest la premiĂšre, au nord, devait assurer la liaison avec la barriĂšre Blanche [sur le tracĂ© des actuelles rues de Bruxelles, de Florence et Larribe], la seconde avec la barriĂšre de Montmartre [sur le tracĂ© des actuelles rues de Naples et de Bucarest], la derniĂšre prolongeant la rue de la Bienfaisance [sur le tracĂ© actuel de la rue de Stockholm et de lâimpasse dâAmsterdam]. Dans la plaine de lâEpine, le projet de lotissement prĂ©voit, dans le triangle formĂ© par les rues Valois-du-Roule [rue de Monceau], Rocher et de la Bienfaisance, des voies orthogonales, dont le quadrillage se rĂšgle sur lâabattoir du Roule, bĂąti en 1810 dans un rectangle formĂ© par lâavenue de Munich [sur le tracĂ© du boulevard Haussmann], les rues de Plaisance [rue de TĂ©hĂ©ran], de la Bienfaisance et de Miromesnil [33]. Le plan annexĂ© Ă lâordonnance royale du 2 fĂ©vrier 1826, qui autorise lâouverture des rues, ne porte pas de diffĂ©rence majeure avec le projet prĂ©sentĂ© par les lotisseurs sur les tracĂ©s qui viennent dâĂȘtre dĂ©crits [34] mĂȘme si, au terme dâune procĂ©dure qui dure plus de deux ans, demeurent en suspens des questions telles que lâouverture du boulevard de lâEurope » qui ne sera rĂ©alisĂ©e quâĂ partir de 1854, dans un tout autre contexte, et sous le nom de Malesherbes, projet trĂšs ancien visant Ă offrir, au dĂ©bouchĂ© de la rue Royale, un dĂ©gagement symĂ©trique Ă celui des boulevards de part et dâautre de la Madeleine et pour lesquels les lotisseurs refusent de cĂ©der gratuitement les terrains Ă la Ville [35]. Sur la base de lâordonnance, dĂšs juin 1826, Mignon et Hagerman font procĂ©der Ă lâexĂ©cution dâune grande masse de travaux en terrasse et Ă lâouverture de premiĂšres rues. Mais lâouverture des rues restera longtemps incomplĂšte. Une premiĂšre raison en est que les lotisseurs ne maĂźtrisent pas lâemprise complĂšte des voies projetĂ©es et que la dĂ©libĂ©ration municipale du 11 septembre 1824 a dĂ©niĂ© Ă celles-ci un caractĂšre dâutilitĂ© publique suffisant pour justifier lâoctroi dâun droit dâexpropriation â soumettant ainsi les lotisseurs, pour lâacquisition de terrains bloquant la rĂ©alisation de tracĂ©s projetĂ©s, au bon vouloir de leurs possesseurs. Par suite, plusieurs rues autorisĂ©es resteront de longues annĂ©es Ă lâĂ©tat dâimpasses [âŠ]. Dâautre part, dâun commun accord, les lotisseurs nâouvrent les rues quâĂ mesure quâelles leur sont utiles pour signifier la naissance du quartier ou surtout pour engager la vente de lots Ă bĂątir. [36]» Les ventes de Mignon puis, aprĂšs sa mort en 1829, celles de ses hĂ©ritiers, se rĂ©alisent lentement et tendent essentiellement Ă continuer la croissance des faubourgs de la Petite-Pologne [la Petite-Pologne sâĂ©tendait entre les rues de la Bienfaisance, du Rocher, de la PĂ©piniĂšre et de Miromesnil] et de la rue du Rocher, telle quâelle sâopĂ©rait avant le lotissement [37]», la taille et la localisation des lots vendus rĂ©pondant Ă la demande. Hagerman, de son cĂŽtĂ©, met en Ćuvre un programme de mise en valeur progressive des terrains de Tivoli â entre les rues Saint-Lazare, dâAmsterdam, de Milan percĂ©e en 1831 et de Clichy [38] â oĂč il rĂ©alise dĂšs 1825 plusieurs ventes. Dans les deux cas, les lots sont Ă bĂątir, sauf quelques rares exceptions. En 1835, de vastes terrains restent toutefois inexploitĂ©s et plusieurs voies ne sont pas ouvertes, comme sâen plaint Rambuteau Ă©crivant Ă Hagerman et aux hĂ©ritiers Mignon Lâordonnance royale du 2 fĂ©vrier 1826 vous a autorisĂ©s Ă ouvrir sur vos terrains de Tivoli et des Errancis plusieurs rues conformĂ©ment Ă un plan que vous avez proposĂ© vous-mĂȘmes. Plusieurs de ces rues ont Ă©tĂ© ouvertes, mais il en est dâautres telles que les rues de Bruxelles [sur le tracĂ© des actuelles rues de Bruxelles, de Florence et Larribe], de Hambourg [sur le tracĂ© des actuelles rues de Naples et de Bucarest], de GĂȘnes, de Florence [au nord de la place de lâEurope, toutes deux effacĂ©es par la tranchĂ©e du chemin de fer], de Saint-PĂ©tersbourg, de Plaisance [rue de TĂ©hĂ©ran] et de Lisbonne qui ne sont mĂȘme pas encore tracĂ©es sur vos terrains. [âŠ] [39]». Certaines de ces rues ne le seront jamais, lâirruption du chemin de fer venant bouleverser le plan initial du lotissement aprĂšs la dĂ©cision dâimplanter dâabord au sud de la place de lâEurope en 1837 puis sur la rue Saint-Lazare en 1840 le dĂ©barcadĂšre de la ligne de Paris Ă Saint-Germain. Le chemin de fer de Paris Ă Saint-Germain, contournant par lâouest et le nord les agglomĂ©rations de Courbevoie et de Neuilly-sur-Seine, traversant la Seine au sud-ouest dâAsniĂšres, arrivait vers Paris par les Batignolles, y pĂ©nĂ©trait Ă mi-chemin entre les barriĂšres de Clichy et de Monceau et traversait depuis le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux jusquâau fond des parcelles de la rue Saint-Lazare, le territoire du lotissement de lâEurope, coupant en deux par la tranchĂ©e des voies les terrains de la plaine des Errancis en passant par la place de lâEurope. [40]» La Place de lâEurope aujourdâhui, comme un pont suspendu au-dessus des voies de chemins de fer de la gare Saint-Lazare. DĂšs lors, les quartiers est et ouest vont se dĂ©velopper de maniĂšre autonome. De nouvelles rues seront ouvertes la rue de Rome 1859 Ă lâouest ; les rues de Moscou 1840 et de Turin 1849 Ă lâest. Mais il faudra attendre la fin du Second Empire, aprĂšs 1865, pour que le quartier de lâEurope connaisse une premiĂšre vraie fiĂšvre de construction [41]. CARTES Michel Huard, Atlas historique de Paris Paris en 1790Paris en 1850 Cartes du XIXe siĂšcle Plan de Maire 1828Atlas de Jacoubet 1831Plan de Andriveau-Goujon 1845 BIBLIOGRAPHIE BEAUMONT-MAILLET Laure, Vie et histoire du Xe arrondissement, Paris, Editions Hervas, 1988-1991, 157 p. CENTORAME Bruno, Le 9Ăšme arrondissement. ItinĂ©raires dâhistoire et dâarchitecture, Paris, Action Artistique de la Ville de Paris, 2000, 141 p. CHADYCH Danielle, LEBORGNE Dominique, Atlas de Paris. Evolution dâun paysage urbain, Paris, Editions Parigramme / Compagnie parisienne du livre, 1999, 199 p. HILLAIRET Jacques, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Editions de Minuit, 1963, 3 vol. MUNIER BĂ©nĂ©dicte, Monographie du quartier des Champs-ElysĂ©es 1820-1870, MĂ©moire sous la direction de Philippe Vigier, Paris, UniversitĂ© Paris X, 1989, 217 p. PRONTEAU Jeanne, Construction et amĂ©nagement des nouveaux quartiers de Paris 1820-1826 », in Histoire des entreprises, n° 2, novembre 1958 ROULEAU Bernard, Paris. Histoire dâun espace, Paris, Editions du Seuil, 1997, 492 p. SUZUKI Takashi, Construction de quartiers nouveaux Ă Paris dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Lotissement du quartier Saint-Georges, ThĂšse de 3Ăšme cycle sous la direction de Louis Bergeron, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1980, 2 vol. TERADE Annie, La formation du quartier de lâEurope Ă Paris, ThĂšse de doctorat sous la direction de Pierre Pinon, UniversitĂ© de Paris VIII, 2001, 2 vol. lire en ligne TERADE Annie, Le nouveau quartier de lâEurope Ă Paris acteurs publics, acteurs privĂ©s dans lâamĂ©nagement de la capitale », in Histoire urbaine, aoĂ»t 2007, n° 19, p. 11-29 lire en ligne NOTES [1] TERADE 2001, I p. 101 [2] ROULEAU 1997, p. 299 [3] TERADE 2001, I p. 37 [4] TERADE 2001, I p. 28 citant PRONTEAU 1958 [5] TERADE 2001, I p. 29 [6] TERADE 2001, I p. 36 [7] Ce § et les deux suivants ont pour source SUZUKI 1980, I p. 59-62 [8] TERADE 2001, I p. 47 [9] TERADE 2001, I p. 151 [10] Ce § et les deux suivants ont pour source BEAUMONT-MAILLET 1988-1991, p. 52-54 [11] CHADYCH 1999, p. 137 [12] CitĂ© in MUNIER 1989, p. 29. [13] HILLAIRET 1963, I p. 70 cours Albert-Ier [14] CitĂ© in MUNIER 1989, p. 54 [15] MUNIER, p. 63 [16] CENTORAME 2000, p. 81 [17] SUZUKI 1980, p. 83 [18] SUZUKI 1980, p. 87 [19] Pour une analyse dĂ©taillĂ©e des diffĂ©rents acteurs et de leurs modes dâintervention, voir SUZUKI 1980, 3Ăšme partie mĂ©canisme dâopĂ©ration du quartier Saint-Georges ». [20] SUZUKI 1980, p. 83 Ă 85 [21] SUZUKI 1980, p. 121 et 123 [22] SUZUKI 1980, p. 213 [23] HILLAIRET 1963, I p. 631 rue Henri-Monnier [24] ROULEAU 1997, p. 298 [25] TERADE 2001, I p. 91 [26] TERADE 2001, I p. 101 [27] TERADE 2001, I p. 94 [28] TERADE 2001, I p. 107 [29] TERADE 2001, I p. 122 Ă 135 [30] TERADE 2001, I p. 142 [31] TERADE 2007, p. 13 [32] TERADE 2007, p. 14 carte [33] HILLAIRET 1963, I p. 623 boulevard Haussmann [34] TERADE 2007, p. 19 carte [35] TERADE 2001, I p. 170-172 [36] TERADE 2007, p. 21 [37] TERADE 2001, I p. 233 [38] TERADE 2007, p. 23 cartes [39] Lettre du 25 aoĂ»t 1835 de Rambuteau Ă Hagerman et aux hĂ©ritiers Mignon, citĂ©e in TERADE 2001, I p. 358 [40] TERADE 2001, I p. 380 [41] TERADE 2001, I p. 72 ILLUSTRATIONS 1 9 Plan de Maire 1821 â BibliothĂšque Nationale de France 2 Dessin de Christophe Civeton â Gallica BNF 3 Estampe de Jean-Baptiste Arnout â Gallica BNF 4 5 7 Plan de Andriveau-Gougon, dĂ©tails 6 Maison dite de François Ier, dessin anonyme â Gallica BNF 8 Plan neuf du quartier Saint-Georges â BibliothĂšque Historique de la Ville de Paris 10 Plan de Maire 1828, dĂ©tail 11 Vue Google Maps Lâensemble du contenu de cet article, sauf exception signalĂ©e, est mis Ă disposition sous licence CC BY NC ND.
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