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Bonne nouvelle: les riverains Paysde la Loire Mayenne Couptrain Église paroissiale Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, rue du Moulin Dossier IA53004382 inclus dans Bourg de Couptrain rĂ©alisĂ© en 2021 Adresse: 7 rue Notre-Dame de Bonne Nouvelle, 75002 Paris; Email : infoyogacolibri@gmail.com; Tel : 06 15 31 91 92; Entrez votre adresse email pour vous abonner Ă  notre Newsletter : Email* Envoyer Contactez nous : Votre adresse Email :* Sujet : Message : Envoyer Yoga Colibri, 7 rue Notre-Dame de Bonne Nouvelle, 75002 Paris - Tel : 06 15 31 91 HĂŽtelDe Londres (Hotel De Londres) - La Basilique Notre-Dame-de-l'ImmaculĂ©e-Conception de Boulogne-sur-Mer se trouve Ă  1,4 km de l'hĂŽtel. L'hĂŽtel est pas trĂšs loin d'une plage. Dansle 2e arr. SituĂ© dans le quartier de Paris, Ă  proximitĂ© du Centre Pompidou, le Bail MobilitĂ© Perfect flat luxe Opera Louvre dispose d'une connexion Wi-Fi gratuite et d'un lave-linge. 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Equipe de coordination paroissiale AbbĂ© Edouard N’TUKUDI, Utiliserles flĂšches haut et bas du clavier pour vous dĂ©placer dans la liste de suggestions. Rechercher dans le parcours CinĂ©ma Tapez les premiĂšres lettres pour faire apparaĂźtre des suggestions et utilisez la tabulation pour naviguer dans la liste de suggestions. Appuyez sur EntrĂ©e pour accĂ©der Ă  la page correspondant Ă  votre sĂ©lection . Chercher sur. Valider la eDlzE. Le prĂ©sent article, qui porte sur la crĂ©ation de quartiers nouveaux intra-muros entre 1815 et 1850, est le deuxiĂšme d’un ensemble de trois articles qui visent Ă  dĂ©crire la croissance de Paris entre 1790 et 1850, le premier traitant de la pĂ©riode 1790-1815 1/3 et le dernier de la croissance de Paris extra-muros 3/3. Au dĂ©but de la Restauration, l’espace compris entre les grands boulevards et le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux n’est pas entiĂšrement urbanisĂ©. L’urbanisation des faubourgs a alignĂ© les constructions le long des voies menant aux barriĂšres, Ă©galement le long des voies transversales qui les relient, en laissant vides de vastes espaces intermĂ©diaires. Ces espaces sont occupĂ©s par des vergers, des terres de culture, des fermes oĂč l’on Ă©lĂšve des vaches [1], des pĂątures dans la vallĂ©e de la BiĂšvre, quelques restes de l’immense vignoble d’autrefois dans les XIe et XIIe arrondissements actuels [2]. Plan de Maire l’espace urbanisĂ© en rouge dĂ©lavĂ© n’occupe vers 1820 qu’une partie de l’espace enfermĂ© dans le Mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux aux limites du plan. Au nord de Paris, ce sont ces espaces vides qui donneront naissance au nouveau quartier PoissonniĂšre, au quartier Saint-Georges, Ă  la Nouvelle AthĂšnes, au quartier de l’Europe [3], tandis qu’à l’ouest, entre la Seine et les Champs-ElysĂ©es, des terrains vagues seront Ă  l’origine du quartier François Ier. Les acteurs de l’urbanisation Les pouvoirs publics La crĂ©ation de ces quartiers nouveaux naĂźtra de l’initiative de promoteurs privĂ©s. Pour l’extension de Paris, la crĂ©ation de rues nouvelles, de quartiers neufs, [le prĂ©fet Chabrol de Volvic] Ă©tait convaincu que l’administration avait tout intĂ©rĂȘt Ă  faire appel Ă  des compagnies privĂ©es. » DĂšs aoĂ»t 1821, il exprime le souhait que les spĂ©culations et l’intĂ©rĂȘt des compagnies viennent au secours de l’Administration » [4]. Vue de l’HĂŽtel-de-Ville de Paris, dessin de Christophe Civeton 1819 Cette position s’explique principalement par l’insuffisance des ressources de la Ville, limitĂ©es aux produits de l’octroi, qu’aggravent les difficultĂ©s financiĂšres hĂ©ritĂ©es de l’Empire [5]. Elle n’entraĂźne cependant pas un total laisser-faire. Comme l’ouverture de toute voie publique nouvelle suppose l’autorisation des pouvoirs publics, ceux-ci disposent du moyen juridique d’imposer aux lotisseurs le respect d’un ensemble de prescriptions relatives Ă  l’éclairage, Ă  la largeur des voies, Ă  la hauteur des bĂątiments, au pavage des rues, Ă  la construction de trottoirs. Ils sont aussi en capacitĂ© d’imposer aux lotisseurs, outre l’obligation qui leur est faite de cĂ©der gratuitement Ă  la Ville l’emprise des voies nouvelles, des tracĂ©s garantissant leur intĂ©gration au rĂ©seau viaire existant. L’ensemble de ces obligations [avait] d’autant plus de force que leur respect conditionnait la rĂ©ception [des nouvelles rues] par l’administration et leur classement comme voies publiques, et que ce classement seul transfĂ©rait Ă  la Ville la charge de l’entretien d’une voie nouvelle. [6]» Les promoteurs privĂ©s Pour chacun des nouveaux quartiers, l’initiative Ă©manera d’un petit nombre de promoteurs, gĂ©nĂ©ralement rĂ©unis en sociĂ©tĂ© l’opĂ©ration du nouveau quartier PoissonniĂšre est lancĂ©e en 1821 par AndrĂ© et Cottier, Laffitte, Constantin, Lenoir ; celle du quartier François Ier en 1822, par les Ă©poux Bareau, Caprou, Constantin et Brack ; celle du quartier Saint-Georges, en 1823, par Constantin, Dosne, Sensier et Loignon ; celle du quartier Nouvelle AthĂšnes, par LapeyriĂšre et Constantin, en sociĂ©tĂ© plus tard avec Rougevin ; celle du quartier de l’Europe, par Hagerman et Mignon, qui commencent indĂ©pendamment Ă  acquĂ©rir des terrains dans la plaine des Errancis et celle de l’Epine, avant de conclure entre eux une convention, en 1824 [7]. Les professions de ces lotisseurs sont banquier AndrĂ© et Cottier, Laffitte, Hagerman, receveur gĂ©nĂ©ral des finances Dosne, LapeyriĂšre, architecte Constantin, Rougevin, entrepreneur des serrureries et bĂątiments du roi Mignon, ancien notaire Cottin, Sensier, officier supĂ©rieur de cavalerie Brack, propriĂ©taire Loignon. Certains apparaissent dans plusieurs opĂ©rations, dont Constantin, le plus actif, citĂ© ici quatre fois. La constitution par ces lotisseurs de vastes emprises fonciĂšres est facilitĂ©e par l’existence de grandes propriĂ©tĂ©s, souvent d’anciens biens nationaux. Ainsi, le lotissement du nouveau quartier PoissonniĂšre s’appuie sur l’ancien enclos Saint-Lazare 20,5 ha, ancien bien national. Le lotissement du quartier Saint-Georges s’effectue sur le Jardin Ruggieri 1,1 ha et les terrains avoisinants. Le lotissement du quartier de l’Europe se fait en partie sur l’emplacement d’une propriĂ©tĂ© dite de Tivoli 6,35 ha, ancien bien national et jardin public depuis 1795. Au-delĂ  de ces grandes propriĂ©tĂ©s, les lotisseurs multiplieront les achats de terrains pour Ă©largir leurs emprises, sans parvenir toujours Ă  leurs fins, du fait de l’existence des parcelles dĂ©jĂ  construites le long des voies existantes, et aussi de la rĂ©sistance de certains propriĂ©taires qui refuseront toute transaction. Les compagnies de chemin de fer Le dĂ©but du XIXe siĂšcle voit apparaĂźtre un nouvel acteur les compagnies de chemin de fer. La volontĂ© d’installer les tĂȘtes de ligne au plus prĂšs des pĂŽles d’activitĂ© centraux pour afficher aux yeux de tous la modernitĂ© du nouveau mode de dĂ©placement, mais aussi ne pas gaspiller l’un des principaux atouts du chemin de fer – la rapiditĂ© [8]» conduit les compagnies Ă  acquĂ©rir, par des ventes amiables ou des expropriations, des terrains intra-muros pour y implanter les voies et y bĂątir leurs embarcadĂšres. Par l’ampleur de leur emprise, ces acquisitions remodĂšlent profondĂ©ment les quartiers. Vue du chemin de fer de Paris Ă  Saint-Germain, point de dĂ©part Place de l’Europe, estampe de Jean-Baptiste Arnout 1788-1865. Le nouveau quartier PoissonniĂšre En 1821, AndrĂ© et Cottier constituent, avec Constantin, Lafitte et Lenoir, reprĂ©sentant le duc de Bassano, une sociĂ©tĂ© en participation en vue de crĂ©er un nouveau quartier PoissonniĂšre [9]. Entre les rues du Faubourg-PoissonniĂšre et du Faubourg-Saint-Denis, le faubourg PoissonniĂšre s’est urbanisĂ© au XVIIIe siĂšcle depuis les Grands Boulevards jusqu’aux limites mĂ©ridionales de l’enclos Saint-Lazare voir Le dĂ©veloppement des faubourgs 1600-1790 3/4. Au dĂ©but de la Restauration, cet enclos – dont l’origine remonte au XIIe siĂšcle – se prĂ©sente comme un vaste terrain entourĂ© de murs, qui s’étend au nord depuis la rue de Chabrol, ouverte en 1822, jusqu’aux abords du mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux [boulevard de la Chapelle]. PropriĂ©tĂ©, avant la RĂ©volution, des religieux de la Maison Saint-Lazare [Ă©tablis Ă  l’emplacement de l’actuelle MĂ©diathĂšque Françoise Sagan], il Ă©tait devenu, comme bien national, propriĂ©tĂ© de la Ville de Paris [10]. AndrĂ© et Cottier acquiĂšrent les terrains de l’enclos et font Ă©laborer un plan de lotissement qui se construit sur deux axes. Le premier est la rue de Hauteville, ouverte entre 1772 et 1792 entre le boulevard de Bonne-Nouvelle et la rue Paradis-PoissonniĂšre [rue de Paradis], qu’il s’agit de prolonger vers le nord. Le second est la route d’Allemagne [avenue Jean-JaurĂšs], prolongĂ©e en 1768 en ligne droite depuis le carrefour de la rue de Meaux jusqu’à la rue du Faubourg-Saint-Martin, et qu’il s’agit de prolonger Ă  nouveau jusqu’à la rue du Faubourg-PoissonniĂšre sous le nom de rue Charles X [avenue Lafayette]. A l’intersection de ces deux axes, le plan prĂ©voit de crĂ©er une place hexagonale [ce sera la place Franz-Liszt], surmontĂ©e d’une Ă©glise [ce sera Saint-Vincent-de-Paul], bĂątie sur deux buttes prĂ©existantes. Plan Andriveau-Goujon 1845 dĂ©tail montrant le Nouveau Quartier PoissonniĂšre. Ce plan prĂ©voit Ă©galement l’ouverture de plusieurs rues une rue transversale dite rue de l’Abattoir [rue de Dunkerque] parce qu’elle se dirigeait vers l’abattoir de Montmartre ; la rue de la BarriĂšre du Nord [entre la rue du Faubourg-PoissonniĂšre et la rue Saint-Quentin, absorbĂ©e par le boulevard Magenta] ; la rue du Chevet-de-l’Eglise [rue de Belzunce] ; la rue des Jardins-PoissonniĂšre [rue Rocroy] ; la rue du GazomĂštre [rue d’Abbeville], destinĂ©e Ă  rejoindre l’usine Ă  gaz [n° 129 de la rue du Faubourg-PoissonniĂšre] ; la rue du Delta [rue de Valenciennes] ; la rue de la BarriĂšre Saint-Denis [boulevard de Denain] ; la rue des Magasins [rue Saint-Quentin] ; la rue des Petits-HĂŽtels. AprĂšs que le plan du quartier est approuvĂ© par ordonnance royale le 31 janvier 1827, le succĂšs n’est pas immĂ©diat. La sociĂ©tĂ©, qui ne peut revendre que le cinquiĂšme de ses acquisitions, se dĂ©clare en faillite en 1830 [11]. Le lotissement doit ensuite sa transformation rapide au voisinage des deux grandes gares du Nord 1846 et de l’Est 1849. Au nord de la rue de l’Abattoir [rue de Dunkerque] subsistera toutefois un terrain inhabitĂ© et non viabilisĂ© en raison de vastes fondriĂšres et de trous de carriĂšre, jusqu’à la construction de l’hĂŽpital LariboisiĂšre 1854. Le quartier François Ier En 1822, Brack, ancien colonel de la Grande ArmĂ©e, fonde avec l’architecte Constantin, les Ă©poux Bareau et les Ă©poux Caprou, la SociĂ©tĂ© des Champs-ElysĂ©es, en vue de lotir le triangle compris entre le Cours-la-Reine [aujourd’hui, sur cette partie, Cours-Albert‑Ier], l’AllĂ©e-des-Veuves [avenue Montaigne] et l’avenue d’Antin [avenue Franklin-Roosevelt]. Le quartier des Champs-ElysĂ©es est, depuis que les troupes russes puis anglaises y ont Ă©tabli leur campement – Ă  deux reprises, entre mars 1814 et janvier 1816 – Ă  l’état d’abandon. Le MĂ©moire sur l’embellissement des Champs-ElysĂ©es et les avantages que le Gouvernement et la population parisienne doivent en retirer le dĂ©crit ainsi en 1835 C’est, tour Ă  tour, en hiver, le dĂ©sagrĂ©ment de la boue ; en Ă©tĂ©, celui de la poussiĂšre ; en toutes saisons, aprĂšs les moindres pluies, ce sont des fossĂ©s remplis d’eau fangeuse qui font que l’air est viciĂ© et sont cause de mille accidents. Sous les arbres et dans les carrĂ©s, c’est une malpropretĂ© rĂ©voltante. La nuit, personne n’ignore que ce lieu est le refuge honteux des hommes comme des femmes de mauvaise vie, et bien souvent aussi celui des malfaiteurs
 » [12]. De fait, les terrains acquis par la SociĂ©tĂ© sont des terrains vagues, en bordure de Seine, que n’a pas encore atteint la croissance de la ville vers l’ouest. Plan Andriveau-Goujon 1845 dĂ©tail montrant le Quartier François Ier. Le plan de lotissement prĂ©voit l’ouverture de deux rues les rues Bayard et Jean-Goujon, dont l’intersection forme la place François Ier la rue François-Ier ne sera percĂ©e qu’en 1861. Afin de donner une identitĂ© au quartier, le colonel Brack fait transporter, pierre par pierre, depuis Moret-sur-Loing, le portique d’une maison Renaissance, bĂątie par un riche notable de l’endroit, Nicolas ChabouillĂ©, contrĂŽleur des deniers communs. Ce portique dĂ©corera l’hĂŽtel destinĂ© Ă  Mlle Mars – qui serait aujourd’hui situĂ© Ă  l’angle du cours Albert-Ier et de la rue Bayard [13]. L’hĂŽtel sera revendu avant mĂȘme qu’elle ait eu le temps de l’habiter, et les terrains ne trouveront pas preneur. Le 13 dĂ©cembre 1833, le journal Le voleur Ă©crit La charrue sillonne aujourd’hui aux Champs-ElysĂ©es les vastes terrains sur lesquels on voulait, il y a quelques annĂ©es, construire le quartier dit de François Ier. Cette circonstance, si l’agriculteur peut s’en rĂ©jouir, est affligeante en revanche pour les arts et plus encore pour les propriĂ©taires de ces terrains [14] ». Maison dite de François 1er, au coin de la rue Bayard, dessin 1860. En 1850, on comptait, outre la maison François Ier, six autres immeubles dans les rues Jean-Goujon et Bayard. Deux conçues pour des habitations bourgeoises, mais qui en fait avaient Ă©tĂ© divisĂ©es en garnis louĂ©s Ă  des artisans. Les quatre autres Ă©taient des maisons de rapport destinĂ©es Ă  des ouvriers [
] Ce lotissement François Ier, originellement prĂ©vu pour recevoir une habitation Ă©litiste, s’était donc orientĂ©, pendant plus de quarante ans, vers un type de logement ouvrier ou artisanal. [15]» Il faudra attendre la seconde moitiĂ© du siĂšcle pour que tout change. Entre 1850 et 1870, dans un quartier dĂ©sormais devenu Ă  la mode, s’élĂšveront les hĂŽtels particuliers que bĂątiront de grands industriels et des membres de l’aristocratie d’Empire – dont le prince JĂ©rĂŽme Bonaparte qui fera Ă©difier, Ă  l’emplacement actuel du n° 18 de l’avenue Montaigne, la Maison pompĂ©ienne, que frĂ©quenteront, entre 1860 et 1866, Rachel, ThĂ©ophile Gautier, Sainte-Beuve, MĂ©rimĂ©e
 Le quartier Saint-Georges et la Nouvelle AthĂšnes DĂšs 1819, une opĂ©ration privĂ©e est lancĂ©e par LapeyriĂšre, receveur gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement de la Seine, qui a rĂ©solu de lotir le secteur compris entre les rues de La Rochefoucauld, de la Tour-des-Dames, Blanche et Saint-Lazare. AssociĂ© Ă  l’architecte Constantin, il fait bĂątir un ensemble de maisons particuliĂšres entourĂ©es de jardins, qui prend le nom de Nouvelle AthĂšnes », habitĂ©e dĂšs cette Ă©poque par de nombreuses personnalitĂ©s du monde des arts et de la politique Mlle Mars, au n° 1 de la rue de la Tour-des-Dames ; Mlle Duchesnois, comĂ©dienne, au n° 3 ; le peintre Horace Vernet au n° 5 ; le peintre Paul Delaroche au n° 7 ; le tragĂ©dien Talma au n° 9 [16]. A proximitĂ© immĂ©diate, le quartier Saint-Georges se constitue au-delĂ  de la ChaussĂ©e-d’Antin, dans un pĂ©rimĂštre bordĂ© par la rue Saint-Lazare au sud, les rues de la Rochefoucauld et Jean-Baptiste-Pigalle Ă  l’ouest, le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux [boulevard de Clichy] au nord, la rue des Martyrs Ă  l’est. Plan Andriveau-Goujon 1845 dĂ©tail montrant le Quartier Saint-Georges. D’aprĂšs les plans parcellaires du fief de Montmoyen, ce territoire comportait des terrains non bĂątis d’assez grande Ă©tendue, entourĂ©s de maisons longeant les rues, dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Il reste presque inchangĂ© jusqu’à la veille du lotissement, Ă  ceci prĂšs que de nouveaux hĂŽtels particuliers apparaissent sur la rue de la Rochefoucauld. [17]» Ces terrains seront urbanisĂ©s, non par un seul acteur, mais par plusieurs dizaines, ce qui explique la complexitĂ© de l’histoire du quartier Ă  sa naissance et l’absence d’unitĂ© morphologique de ses rues, chaque rue ou ensemble de rues [Ă©tant] destinĂ©e Ă  la desserte des parcelles produites par le lotissement des propriĂ©tĂ©s de chaque lotisseur [18]». Ces acteurs se dĂ©multiplient d’autant plus que la plupart disposent de capitaux restreints, ce qui les conduit Ă  limiter leurs interventions et Ă  rechercher des prises rapides de bĂ©nĂ©fices. Ainsi, certaines propriĂ©tĂ©s sont loties en partie puis cĂ©dĂ©es, pour le reste, Ă  d’autres lotisseurs. Et la plupart des lotisseurs vendent les lots Ă  bĂątir, la construction Ă©tant rĂ©alisĂ©e par d’autres acteurs avant la livraison finale des immeubles Ă  leurs propriĂ©taires [19]. Parmi les lotisseurs, l’architecte Constantin occupe toutefois une place particuliĂšre, en raison du volume des achats qu’il rĂ©alise d’abord en son nom propre, puis au nom de la SociĂ©tĂ© des terrains Ruggieri et Saint-Georges, qu’il constitue le 1er avril 1823 avec Sensier, ancien notaire, Dosne, ancien agent de change prĂšs la Bourse de Paris, et Loignon, propriĂ©taire Constantin se retirera toutefois de la sociĂ©tĂ© le 10 janvier 1827 en transfĂ©rant ses droits Ă  Dosne [20]. Entre 1820 et 1824, Constantin et ses associĂ©s rĂ©alisent 14 acquisitions dont 7 pour la seule annĂ©e 1822, ces achats Ă©tant complĂ©tĂ©es en 1828, 1834 et 1835. Ces acquisitions leur permettent de disposer d’un volume suffisant de terrains pour y ouvrir un ensemble de voies nouvelles. Sont ainsi percĂ©es la rue Notre-Dame-de-Lorette prolongeant la rue du Faubourg-Montmartre au nord de la rue Saint-Lazare ; la rue Neuve-Saint-Georges [rue Saint-Georges aujourd’hui], prolongeant la rue Saint-Georges ; la rue La BruyĂšre. Au centre de ces terrains est créée une place, la place Saint-Georges, bordĂ©e de parcelles de grande dimension destinĂ©es Ă  recevoir des hĂŽtels – place qu’on aurait pu attendre Ă  la convergence des voies nouvelles, dans un plan en Ă©toile, et qui l’aurait Ă©tĂ© en effet si le refus de la propriĂ©taire des terrains concernĂ©s n’avait empĂȘchĂ© de prolonger la rue Saint-Georges en ligne droite. Plan du quartier neuf St Georges. ChaussĂ©e d’Antin. Terreins Ă  vendre. S’adresser Ă  Mr Visconti, architecte, rue Ventadour, n° 11
 Haudebourt, architecte, rue Godot, n° 1. » D’une façon gĂ©nĂ©rale, les acquisitions de terrains n’auront pas Ă©tĂ© sans problĂšme. L’opĂ©ration dut ĂȘtre dĂ©marrĂ©e avant que l’acquisition de tous les emplacements nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de la conception totale du lotissement fĂ»t achevĂ©e, sans garantie formelle pour l’acquisition du reste des emplacements, et ceci avec l’autorisation de l’Etat [
] L’acquisition des terrains n’a Ă©tĂ© effectuĂ©e que pour le percement de la rue Neuve-Saint-Georges et des parties des rues La BruyĂšre et Notre-Dame-de-Lorette entre la place Saint-Georges et la rue La Rochefoucauld [
] Le percement de la derniĂšre portion de la rue Notre-Dame-de-Lorette aboutissant Ă  la rue du Faubourg Montmartre, abandonnĂ© par la Cie Saint-Georges, devait ĂȘtre repris par PĂšne, soumissionnaire de la ville de Paris en 1834. Le prolongement de la mĂȘme rue jusqu’à la BarriĂšre Blanche a Ă©tĂ© effectuĂ© par la Cie Saint-Georges jusqu’à la rue de Pigalle, et par un autre entrepreneur pour le reste. [21]» Aux cĂŽtĂ©s de la SociĂ©tĂ© des terrains Ruggieri et Saint-Georges, les autres lotisseurs sont des gens du bĂątiment architectes, entrepreneurs de bĂątiments et entrepreneurs de maçonnerie, des professions financiĂšres receveurs gĂ©nĂ©raux des finances, banquiers, payeurs du trĂ©sor royal et anciens agents de change, des propriĂ©taires, des anciens notaires
 [22], qui profitent de la dynamique créée par la SociĂ©tĂ© et de la forte demande de terrains portĂ©e par la conjoncture. Cette dynamique affecte tout le quartier, jusqu’au mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux, et permet ainsi d’ouvrir et de lotir dans les annĂ©es 1830 un ensemble de rues situĂ©es plus au nord les rues Navarin, Neuve-BrĂ©da [rue Clauzel] BrĂ©da [rue Henri-Monnier] – ces deux derniĂšres rues issues d’un ancien passage qui reliait en retour d’équerre la rue des Martyrs et la rue Montmorency-Laval [rue Victor MassĂ©] ouverte en 1777 [23]. Cette dynamique est aussi portĂ©e par le succĂšs des opĂ©rations menĂ©es. En dĂ©pit de la crise Ă©conomique de 1826 qui suspend un temps ces opĂ©rations, le quartier est entiĂšrement bĂąti en 1838 [24]. Le quartier de l’Europe Le quartier de l’Europe va naĂźtre du lotissement, par Mignon et Hagerman, des terrains de la plaine des Errancis, inscrite Ă  l’intĂ©rieur d’un rectangle formĂ© par la rue Saint-Lazare au sud, la rue du Rocher Ă  l’ouest, le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux au nord [boulevard des Batignolles], la rue de Clichy Ă  l’est. Dans la mĂȘme opĂ©ration, Mignon et Hagerman vont Ă©galement lotir des terrains situĂ©s dans la plaine de l’Epine, Ă  l’ouest de la rue du Rocher, jusqu’à la rue Valois-du-Roule [partie de la rue de Monceau comprise entre les rues de Courcelles et du Rocher]. Plan de Maire 1821 dĂ©tail montrant la plaine des Errancis et la plaine de l’Epine. Au dĂ©but des annĂ©es 1810, ces deux plaines sont encore largement vides de constructions. Des parcelles plus ou moins densĂ©ment construites bordent, sur leurs deux cĂŽtĂ©s, les rues de Clichy, du Rocher et des Errancis [les deux formant l’actuelle rue du Rocher], de Courcelles et de Chartres [les deux formant l’actuelle rue de Courcelles]. Entre ces extensions urbaines et les reliant, sont Ă©galement bĂąties les rues de la PĂ©piniĂšre et Saint-Lazare, la rue des GrĂ©sillons [rue de Laborde] et la rue de la Bienfaisance, ainsi que, sur sa rive sud-est, la rue de Valois-du-Roule [rue de Monceau] [25]. Mais, entre ces rues, se dĂ©ploient de vastes terrains pour la plupart agricoles ou en friche [26]. Fait exception la folie Boutin », sur une superficie de 63 536 mÂČ, au voisinage du carrefour des rues Saint-Lazare et de Clichy. Cette folie », construite et amĂ©nagĂ©e Ă  partir de 1766 par Boutin, trĂ©sorier gĂ©nĂ©ral de la Marine, confisquĂ©e comme bien national sous la RĂ©volution, est convertie depuis 1795 en parc d’attractions sous le nom de Tivoli [27]. Sur ces vastes terrains, s’engage en 1821 une premiĂšre opĂ©ration d’envergure le marquis Louis-Denis-Hyacinte-Joseph de Thieffries-Beauvois acquiert, de plusieurs propriĂ©taires, 81 057 mÂČ dans la plaine des Errancis – et aussi 8 546 mÂČ dans la plaine de l’Epine – et esquisse un projet de lotissement que sa mort, la mĂȘme annĂ©e, interrompt [28]. Deux lotisseurs vont prendre le relais, dont chacun agit d’abord sĂ©parĂ©ment. Entre 1821 et 1824, 285 745 mÂČ sont, au terme de 39 transactions, acquis par Sylvain Mignon, entrepreneur des serrureries et bĂątiments du roi ; et 178 852 mÂČ par Jonas Hagerman, banquier, au terme de 13 transactions, dont l’une en 1821 le rend propriĂ©taire du jardin de Tivoli, et une autre en 1823 des terrains de la succession de Thieffries-Beauvois [29]. ConsidĂ©rĂ©es dans leur ensemble, les acquisitions de Mignon dans les plaines de l’Epine et des Errancis dĂ©notent la volontĂ© d’y constituer une emprise d’un seul tenant la plus vaste possible, et de la rĂ©gulariser en en Ă©liminant les enclaves de propriĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres [
] En revanche, se concentrant particuliĂšrement au voisinage de Tivoli, entre ce jardin et les rues Saint-Lazare et de Clichy, ou en bordure de cette derniĂšre, la succession des acquisitions d’Hagerman concourent moins Ă  rĂ©gulariser une emprise d’ensemble qu’à multiplier les dĂ©bouchĂ©s vers les rues existantes pour Tivoli – et ainsi pour les terrains enclavĂ©s Ă  l’arriĂšre de la “croĂ»te” de parcelles bĂąties bordant ces rues. [30]» Ces stratĂ©gies diffĂ©rentes, les deux spĂ©culateurs, dont les possessions finissent par couvrir la quasi-totalitĂ© des deux plaines, ne peuvent aisĂ©ment les mettre en Ɠuvre en raison de l’imbrication de leurs terrains. Aussi conviennent-ils de s’allier, en Ă©tablissant un projet de lotissement et en concluant le 29 octobre 1824, par un acte sous seing privĂ©, des conventions qui portent essentiellement sur trois objets fixer la participation de chacun aux frais et charges d’amĂ©nagement des voies Ă  ouvrir ; organiser pour la plaine des Errancis un remembrement attribuant Ă  chacun des Ăźlots aussi complets que possible ; prĂ©voir l’adaptation des clauses prĂ©cĂ©dentes aux Ă©ventuelles exigences de la Ville. La collaboration est ainsi nettement dĂ©limitĂ©e Ă  la diffĂ©rence d’autres opĂ©rations contemporaines, aucune forme de sociĂ©tĂ© n’est créée ; le remembrement laisse chacun libre d’amĂ©nager comme il l’entend les terrains qui lui Ă©choient [
] [31]» Le projet de lotissement, soumis Ă  la Ville dĂšs le mois de dĂ©cembre 1823, prĂ©voit, dans la plaine des Errancis, l’ouverture d’un ensemble de rues, sur un plan en Ă©toile formĂ© autour d’une place [l’actuelle place de l’Europe]. Une premiĂšre diagonale relie la barriĂšre de Monceau au croisement des rues Saint-Lazare et de la ChaussĂ©e-d’Antin [ce sont les actuelles rues de Constantinople et de Londres]. Une seconde diagonale relie la barriĂšre de Clichy au carrefour des rues de la Bienfaisance et du Rocher [les actuelles rues de Saint-PĂ©tersbourg et de Vienne]. L’étoile est complĂ©tĂ©e par deux mĂ©dianes l’une, est-ouest [les actuelles rues de LiĂšge et de Madrid] ; l’autre nord-sud, orientĂ©e vers une Ă©glise Ă  bĂątir aux abords du mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux [cette mĂ©diane a Ă©tĂ© effacĂ©e par la tranchĂ©e du chemin de fer] [32]. Plan de Maire 1828 dĂ©tail montrant le Quartier de l’Europe. Cette figure en Ă©toile est recoupĂ©e par la rue d’Amsterdam, ouverte depuis la barriĂšre de Clichy jusqu’à la rue Saint-Lazare, et par trois voies rectilignes est-ouest la premiĂšre, au nord, devait assurer la liaison avec la barriĂšre Blanche [sur le tracĂ© des actuelles rues de Bruxelles, de Florence et Larribe], la seconde avec la barriĂšre de Montmartre [sur le tracĂ© des actuelles rues de Naples et de Bucarest], la derniĂšre prolongeant la rue de la Bienfaisance [sur le tracĂ© actuel de la rue de Stockholm et de l’impasse d’Amsterdam]. Dans la plaine de l’Epine, le projet de lotissement prĂ©voit, dans le triangle formĂ© par les rues Valois-du-Roule [rue de Monceau], Rocher et de la Bienfaisance, des voies orthogonales, dont le quadrillage se rĂšgle sur l’abattoir du Roule, bĂąti en 1810 dans un rectangle formĂ© par l’avenue de Munich [sur le tracĂ© du boulevard Haussmann], les rues de Plaisance [rue de TĂ©hĂ©ran], de la Bienfaisance et de Miromesnil [33]. Le plan annexĂ© Ă  l’ordonnance royale du 2 fĂ©vrier 1826, qui autorise l’ouverture des rues, ne porte pas de diffĂ©rence majeure avec le projet prĂ©sentĂ© par les lotisseurs sur les tracĂ©s qui viennent d’ĂȘtre dĂ©crits [34] mĂȘme si, au terme d’une procĂ©dure qui dure plus de deux ans, demeurent en suspens des questions telles que l’ouverture du boulevard de l’Europe » qui ne sera rĂ©alisĂ©e qu’à partir de 1854, dans un tout autre contexte, et sous le nom de Malesherbes, projet trĂšs ancien visant Ă  offrir, au dĂ©bouchĂ© de la rue Royale, un dĂ©gagement symĂ©trique Ă  celui des boulevards de part et d’autre de la Madeleine et pour lesquels les lotisseurs refusent de cĂ©der gratuitement les terrains Ă  la Ville [35]. Sur la base de l’ordonnance, dĂšs juin 1826, Mignon et Hagerman font procĂ©der Ă  l’exĂ©cution d’une grande masse de travaux en terrasse et Ă  l’ouverture de premiĂšres rues. Mais l’ouverture des rues restera longtemps incomplĂšte. Une premiĂšre raison en est que les lotisseurs ne maĂźtrisent pas l’emprise complĂšte des voies projetĂ©es et que la dĂ©libĂ©ration municipale du 11 septembre 1824 a dĂ©niĂ© Ă  celles-ci un caractĂšre d’utilitĂ© publique suffisant pour justifier l’octroi d’un droit d’expropriation – soumettant ainsi les lotisseurs, pour l’acquisition de terrains bloquant la rĂ©alisation de tracĂ©s projetĂ©s, au bon vouloir de leurs possesseurs. Par suite, plusieurs rues autorisĂ©es resteront de longues annĂ©es Ă  l’état d’impasses [
]. D’autre part, d’un commun accord, les lotisseurs n’ouvrent les rues qu’à mesure qu’elles leur sont utiles pour signifier la naissance du quartier ou surtout pour engager la vente de lots Ă  bĂątir. [36]» Les ventes de Mignon puis, aprĂšs sa mort en 1829, celles de ses hĂ©ritiers, se rĂ©alisent lentement et tendent essentiellement Ă  continuer la croissance des faubourgs de la Petite-Pologne [la Petite-Pologne s’étendait entre les rues de la Bienfaisance, du Rocher, de la PĂ©piniĂšre et de Miromesnil] et de la rue du Rocher, telle qu’elle s’opĂ©rait avant le lotissement [37]», la taille et la localisation des lots vendus rĂ©pondant Ă  la demande. Hagerman, de son cĂŽtĂ©, met en Ɠuvre un programme de mise en valeur progressive des terrains de Tivoli – entre les rues Saint-Lazare, d’Amsterdam, de Milan percĂ©e en 1831 et de Clichy [38] – oĂč il rĂ©alise dĂšs 1825 plusieurs ventes. Dans les deux cas, les lots sont Ă  bĂątir, sauf quelques rares exceptions. En 1835, de vastes terrains restent toutefois inexploitĂ©s et plusieurs voies ne sont pas ouvertes, comme s’en plaint Rambuteau Ă©crivant Ă  Hagerman et aux hĂ©ritiers Mignon L’ordonnance royale du 2 fĂ©vrier 1826 vous a autorisĂ©s Ă  ouvrir sur vos terrains de Tivoli et des Errancis plusieurs rues conformĂ©ment Ă  un plan que vous avez proposĂ© vous-mĂȘmes. Plusieurs de ces rues ont Ă©tĂ© ouvertes, mais il en est d’autres telles que les rues de Bruxelles [sur le tracĂ© des actuelles rues de Bruxelles, de Florence et Larribe], de Hambourg [sur le tracĂ© des actuelles rues de Naples et de Bucarest], de GĂȘnes, de Florence [au nord de la place de l’Europe, toutes deux effacĂ©es par la tranchĂ©e du chemin de fer], de Saint-PĂ©tersbourg, de Plaisance [rue de TĂ©hĂ©ran] et de Lisbonne qui ne sont mĂȘme pas encore tracĂ©es sur vos terrains. [
] [39]». Certaines de ces rues ne le seront jamais, l’irruption du chemin de fer venant bouleverser le plan initial du lotissement aprĂšs la dĂ©cision d’implanter d’abord au sud de la place de l’Europe en 1837 puis sur la rue Saint-Lazare en 1840 le dĂ©barcadĂšre de la ligne de Paris Ă  Saint-Germain. Le chemin de fer de Paris Ă  Saint-Germain, contournant par l’ouest et le nord les agglomĂ©rations de Courbevoie et de Neuilly-sur-Seine, traversant la Seine au sud-ouest d’AsniĂšres, arrivait vers Paris par les Batignolles, y pĂ©nĂ©trait Ă  mi-chemin entre les barriĂšres de Clichy et de Monceau et traversait depuis le mur des Fermiers GĂ©nĂ©raux jusqu’au fond des parcelles de la rue Saint-Lazare, le territoire du lotissement de l’Europe, coupant en deux par la tranchĂ©e des voies les terrains de la plaine des Errancis en passant par la place de l’Europe. [40]» La Place de l’Europe aujourd’hui, comme un pont suspendu au-dessus des voies de chemins de fer de la gare Saint-Lazare. DĂšs lors, les quartiers est et ouest vont se dĂ©velopper de maniĂšre autonome. De nouvelles rues seront ouvertes la rue de Rome 1859 Ă  l’ouest ; les rues de Moscou 1840 et de Turin 1849 Ă  l’est. Mais il faudra attendre la fin du Second Empire, aprĂšs 1865, pour que le quartier de l’Europe connaisse une premiĂšre vraie fiĂšvre de construction [41]. CARTES Michel Huard, Atlas historique de Paris Paris en 1790Paris en 1850 Cartes du XIXe siĂšcle Plan de Maire 1828Atlas de Jacoubet 1831Plan de Andriveau-Goujon 1845 BIBLIOGRAPHIE BEAUMONT-MAILLET Laure, Vie et histoire du Xe arrondissement, Paris, Editions Hervas, 1988-1991, 157 p. CENTORAME Bruno, Le 9Ăšme arrondissement. ItinĂ©raires d’histoire et d’architecture, Paris, Action Artistique de la Ville de Paris, 2000, 141 p. CHADYCH Danielle, LEBORGNE Dominique, Atlas de Paris. Evolution d’un paysage urbain, Paris, Editions Parigramme / Compagnie parisienne du livre, 1999, 199 p. HILLAIRET Jacques, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Editions de Minuit, 1963, 3 vol. MUNIER BĂ©nĂ©dicte, Monographie du quartier des Champs-ElysĂ©es 1820-1870, MĂ©moire sous la direction de Philippe Vigier, Paris, UniversitĂ© Paris X, 1989, 217 p. PRONTEAU Jeanne, Construction et amĂ©nagement des nouveaux quartiers de Paris 1820-1826 », in Histoire des entreprises, n° 2, novembre 1958 ROULEAU Bernard, Paris. Histoire d’un espace, Paris, Editions du Seuil, 1997, 492 p. SUZUKI Takashi, Construction de quartiers nouveaux Ă  Paris dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Lotissement du quartier Saint-Georges, ThĂšse de 3Ăšme cycle sous la direction de Louis Bergeron, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1980, 2 vol. TERADE Annie, La formation du quartier de l’Europe Ă  Paris, ThĂšse de doctorat sous la direction de Pierre Pinon, UniversitĂ© de Paris VIII, 2001, 2 vol. lire en ligne TERADE Annie, Le nouveau quartier de l’Europe Ă  Paris acteurs publics, acteurs privĂ©s dans l’amĂ©nagement de la capitale », in Histoire urbaine, aoĂ»t 2007, n° 19, p. 11-29 lire en ligne NOTES [1] TERADE 2001, I p. 101 [2] ROULEAU 1997, p. 299 [3] TERADE 2001, I p. 37 [4] TERADE 2001, I p. 28 citant PRONTEAU 1958 [5] TERADE 2001, I p. 29 [6] TERADE 2001, I p. 36 [7] Ce § et les deux suivants ont pour source SUZUKI 1980, I p. 59-62 [8] TERADE 2001, I p. 47 [9] TERADE 2001, I p. 151 [10] Ce § et les deux suivants ont pour source BEAUMONT-MAILLET 1988-1991, p. 52-54 [11] CHADYCH 1999, p. 137 [12] CitĂ© in MUNIER 1989, p. 29. [13] HILLAIRET 1963, I p. 70 cours Albert-Ier [14] CitĂ© in MUNIER 1989, p. 54 [15] MUNIER, p. 63 [16] CENTORAME 2000, p. 81 [17] SUZUKI 1980, p. 83 [18] SUZUKI 1980, p. 87 [19] Pour une analyse dĂ©taillĂ©e des diffĂ©rents acteurs et de leurs modes d’intervention, voir SUZUKI 1980, 3Ăšme partie mĂ©canisme d’opĂ©ration du quartier Saint-Georges ». [20] SUZUKI 1980, p. 83 Ă  85 [21] SUZUKI 1980, p. 121 et 123 [22] SUZUKI 1980, p. 213 [23] HILLAIRET 1963, I p. 631 rue Henri-Monnier [24] ROULEAU 1997, p. 298 [25] TERADE 2001, I p. 91 [26] TERADE 2001, I p. 101 [27] TERADE 2001, I p. 94 [28] TERADE 2001, I p. 107 [29] TERADE 2001, I p. 122 Ă  135 [30] TERADE 2001, I p. 142 [31] TERADE 2007, p. 13 [32] TERADE 2007, p. 14 carte [33] HILLAIRET 1963, I p. 623 boulevard Haussmann [34] TERADE 2007, p. 19 carte [35] TERADE 2001, I p. 170-172 [36] TERADE 2007, p. 21 [37] TERADE 2001, I p. 233 [38] TERADE 2007, p. 23 cartes [39] Lettre du 25 aoĂ»t 1835 de Rambuteau Ă  Hagerman et aux hĂ©ritiers Mignon, citĂ©e in TERADE 2001, I p. 358 [40] TERADE 2001, I p. 380 [41] TERADE 2001, I p. 72 ILLUSTRATIONS 1 9 Plan de Maire 1821 – BibliothĂšque Nationale de France 2 Dessin de Christophe Civeton – Gallica BNF 3 Estampe de Jean-Baptiste Arnout – Gallica BNF 4 5 7 Plan de Andriveau-Gougon, dĂ©tails 6 Maison dite de François Ier, dessin anonyme – Gallica BNF 8 Plan neuf du quartier Saint-Georges – BibliothĂšque Historique de la Ville de Paris 10 Plan de Maire 1828, dĂ©tail 11 Vue Google Maps L’ensemble du contenu de cet article, sauf exception signalĂ©e, est mis Ă  disposition sous licence CC BY NC ND. Suivez toute l'actualitĂ© de Les 2 Au Coin / Inscrivez-vous Ă  notre newsletter et restez informĂ©s des prochains Ă©vĂšnements et promotions. Collections Cartes postales France Ile-de-France Paris - 75 Seller hohesa ✉ Location Berlin, DE, Ships to WORLDWIDE, Item 354220592787 CPA Paris, Cabaret Alsacienne, 7 Rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle . Aucune dĂ©signation de la TVA, la fiscalitĂ© diffĂ©rentielle selon §25a UStG. Sauf indication contraire, Aucune dĂ©signation de la TVA, la fiscalitĂ© diffĂ©rentielle selon §25a UStG. Condition Occasion, Condition non circulĂ©e, bon Ă©tat. Encore plus d'images et de dĂ©tails dans la description de l'article que vous trouvez plus bas., ThĂšme Paris, Motif Cabaret Alsacienne, Nombre de piĂšces 1, CaractĂ©ristiques CPA, QualitĂ© Superbe, CirculĂ©e/Non circulĂ©e Non circulĂ©e, Type Carte postale, ID 10080582 PicClick Insights - CPA Paris, Cabaret Alsacienne, 7 Rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle PicClick Exclusive Popularity - 0 watchers, new watchers per day, 5 days for sale on eBay. 0 sold, 1 available. Best Price - Seller - items sold. negative feedback. Top-Rated Plus! Top-Rated Seller, 30-day return policy, ships in 1 business day with tracking. People Also Loved PicClick Exclusive Cpa 75 / Paris / Sur La Butte / Le Cabaret Du Lapin Agile / AnimeeEUR 4,06 4 Bids 1d 11hCPA Paris 18e Le Lapin Agile Cabaret artistique de Montmartre 284310EUR 7,99 Buy It Now 19d 16hCPA AK PARIS Cabaret du NĂ©ant. 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